La solidarité s’impose envers les familles, fermes et habitations touchées par des coulées de boues faisant suite aux nombreux et violents orages. La question des inondations, elle, pose d’autres questions, notamment celle des politiques menées par celles et ceux qui ont en charge l’urbanisme et l’aménagement du territoire dans nos communes et quartiers.
En bétonnant, en optimisant chaque are habitables, chaque mètre carré, ils ont réduit les possibilités pour l’eau de rentrer dans la terre et dans les sols. Moralité, l’eau ruisselle et lorsque les orages sont un peu plus forts qu’une simple averse, cela provoque coulées et surtout inondations.
Deux exemples me viennent à l’esprit concernant deux inondations récentes.
- La gare de Strasbourg : Les architectes ont-ils anticipé les risques liés aux eaux de pluie, voire à une remontée de la nappe phréatique que l’on sait proche. Si non, pourquoi ?
- Un restaurant strasbourgeois a vu une partie de sa réserve placée en niveau -1 inondée. Depuis la maison Kammerzell, ne sait-on pas que les réserves se placent en hauteur.
Enfin et en conclusion, comment ne ras rappeler la leçon de chose de Francis Bacon : « on ne commande à la nature qu’en lui obéissant » ! Refuser l’évidence, c’est aller aujourd’hui et demain vers la détérioration des relations entre l’Homme et la Nature.