La commune de Hoenheim évolue ces derniers mois. Le centre ville voit sa population croître au gré des constructions nouvelles, la circulation y est ralentie en raison du nouvel aménagement de la rue de la République. A l’ouest, la Route de Brumath est saturée, les riverains en font les frais. Entre les deux axes, 2 accès sont possibles : la rue de la Fontaine à Hoenheim et l’Avenue de Périgueux. Cette géographie hoenheimoise implique, alors que l’on évoque le réaménagement de la route de Brumath en vue de ralentir la circulation, une révolution culturelle ou tout au moins un plan de circulation capable de maintenir la sérénité des riverais et la fluidité des automobilistes transitant par cette partie de la commune.
Outre la sécurisation effective du quartier ouest, afin de limiter l’effet raccourci que peut avoir le transit Rue Jean Racine, Rue Anatole France, il faut repenser globalement la circulation.
On ne peut, comme cela a été entendu attendre que le prix du pétrole renforce l’attractivité des transports en communes ou parler du multimodal sans jamais en faciliter l’accès. A ce sujet, on s’interrogera d’ailleurs pour savoir quelle emprise sera laissée aux deux roues sur la nouvelle route de Brumath qui sortira des planches d’architectes et d’ingénieurs forcément chevronnés.
Plus sérieusement, il y a lieu d’imaginer un nouveau plan de circulation qui s’appuieraient sur de véritables études économiques et comportementales et non sur quelques oukases idéologisées.
La viabilité de Hoenheim passe par cette réflexion de fond qui s’imagine libérée de toutes les contingences politiques qui freinent parfois le bon sens.
Stéphane Bourhis