Ce rejet, appuyé par un fort lobbying et d’aimables pressions, est un coup dur qui marque néanmoins encore plus la rupture entre le Sénat et une volonté populaire matérialisée par un retour en force de l’identité régionale, de « Bienvenue chez les cht’is » à nos fêtes locales.
Cette subite défense de la langue française menacée par quelques locuteurs en alsacien, breton, occitan, flamand, corse et catalans a de quoi surprendre. En effet, aucun groupe de pression ne se fait entendre lorsque, y compris jusque dans nos grandes villes, la langue de travail de nombreux cadres et de nombreuses réunions est désormais l’anglais (ce quelque soit le nombre et la proportion de locuteurs présents). Là, pourtant, la langue française est menacée.
Mais peut-être cette distance avec la volonté populaire de vouloir sauver les langue des régions est-elle aussi importante qu’avec celle qui sépare la haute assemblée du monde de l’entreprise et de ses réalités.
On félicitera l’ensemble des sénateurs alsaciens de leur vote uni. Une unité que d’autres régions, y compris à forte identité, peuvent nous envier.
On félicitera l’ensemble des sénateurs alsaciens de leur vote uni. Une unité que d’autres régions, y compris à forte identité, peuvent nous envier.
Pour découvrir le vote de votre sénateur
Pour suivre les débats