Chacun année, on se dit en regardant le Concours Eurovision de la Chanson que les votes sont politisés. On se dit que chaque pays va voter pour ses voisins et chaque année, ça ne manque pas !
Mais cette édition est toute particulière car la guerre que livre la Russie à l'Ukraine - pays organisateur - s'est invitée dans l'organisation du concours. En effet, l'Ukraine a officialisé l'interdiction d'entrée sur son territoire de la candidate russe. La raison : Yulia Samoilova a donné un concert en 2015 en Crimée, région annexée par la Russie, sans passer par la frontière ukrainienne.
La Russie a directement réagit en annonçant que le programme ne serait pas diffusé sur son territoire mais que son artiste défendra ses couleurs en 2018 quel que soit le pays qui accueille la compétition l'année prochaine.
L'UER, organe organisateur de l'Eurovision, a quant à lui fait une contre-proposition à la Russie : Yulia Samoilova pourrait participer au concours sans être présente en Ukraine. Elle chanterait depuis la Russie et sa prestation serait diffusée par satellite !
C'est quelque chose qui n'a jamais été fait dans les 60 années d'existence du concours, mais étant donné les valeurs d'inclusion et le thème de l'année qui est de célébrer la diversité, nous avons pris la décision de nous assurer que les 43 candidats auront l'opportunité de participer.
" Il est impératif que l'Eurovision reste détaché de la politique. Etant donné les circonstances entourant l'interdiction d'entrée sur le territoire de Yulia, nous avons jugé important de proposer une solution qui dépasse ces questions.