quels feux et le bouche à oreille suit la trainée de poudre, voilà longtemps que j'avais vu sur un tel sujet, deux aussi extraordinaires performances d'actrices au service de la tragédie comme du grand guignol avec des percées du réel aussi tranchantes que le diamant, alors t'éclate de rire ou tu ris sous cape selon les natures de spectateurs. C'est plein à craquer et avec une très grande majorité de jeunes, aucune abstention possible.
http://www.journal-laterrasse.fr/soyez-vous-meme/
voilà ce qu'écrit Manuel Piolat Soleymat dans ce journal pétant du spectacle vivant...
"Eléonore Joncquez, elle, cantonne son personnage à une figure de cartoon. On se lasse vite de ses hauts cris, de ses grimaces, de ses emphases. Franchissant les lignes de la facilité, ces contorsions nous éloignent de l’étrangeté et de l’ambivalence qui auraient pu faire la réussite de cette comédie décalée."Je n'ai pas pu laisser de commentaire(commentaires fermés) mais j'aurais répondu cela :Cartoon et puis même ! Eléonore Joncquez est incroyable de liberté et de dimension théâtrale, on n'est pas au cinéma on est face à la monstruosité qui se cache sous la peau du management...
Il faut courir les voir toutes les deux, leur complémentarité est une réussite absolue de la pièce, de la mise en scène ce sont des interprètes hors cadre.
Shakespeare aussi "franchit les lignes de la facilité" et on ne dit pas alors qu'il se "cantonne" à du Shakespeare... Peu d'interprètes sont prêts à jouer Shakespeare mais elle oui.
Elle m'a fait penser à un personnage d'Ettore Scola, Fosca (ombre) dans Passion d'amour, un film que j'ai toujours adoré, le théâtre n'est pas seulement extérieur il est passionné et il est le lieu du surgissement du dérangement et de la prise de conscience, quelquefois.