Soudain, le quinoa a pris une importance majeure dans notre nourriture quotidienne. Les Français, toujours curieux de produits et de coutumes alimentaires venues d’ailleurs, ont adopté cette petite graine dont les nutritionnistes l’avaient parée, avant même de la goûter, de tous les bienfaits que cherchent l’homme et la femme urbains et hors sol de ce début du XXIème siècle, en Occident. Un zeste d’exotisme, une graine cultivée sur les hauteurs de la Cordillère des Andes par des petits mains paysannes, un capital santé impressionnant, taux record de protéines, pas de raffinage, acides aminés, riche en fer et en fibres, pas de gluten et bla-bla-bla, bref tout ce qu’il faut pour que nous nous sentions coupables de l’avoir ignorée jusqu’à aujourd’hui.
La chose est réparée et on apprend même que du quinoa est cultivé en France, dans les plaines d’Anjou depuis plusieurs années. Il semblerait que ce terroir lui convienne et plus de 300 agriculteurs le cultivent. On retrouve tout le charme de cette graine aussi agréable à déguster avec un croquant plus marqué et une couleur plus ivoire foncée. Franchement délicieux, original, et le fait qu’il soit local le rend finalement exotique. Alain Ducasse himself l’a référencé et l’utilise au Plaza Athénée, à Paris. C’est dire…
Vente en épiceries fines, dans les magasins Points VertsEt sur www.quinoadanjou.fr
Sachet de 350 g : 3 € maximum