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C’était notre dernier concert parisien avant un départ à l’étranger avec la pianiste Elisabeth Leonskaja dans un programme consacré aux sonates pour piano de Beethoven.
Née en Géorgie avant une installation à Vienne, Elisabeth Leonskaja fait partie des grandes. Passionnée, discrète, élégante elle est de ses musiciennes auxquelles nous sommes particulièrement attachés, de cette école si noble dont font partie Martha Argerich et Aldo Ciccolini, synonyme de sobriété, de sérieux et de pureté. Dans les Sonates de Beethoven nous avions succombé sans hésiter lors de l’annonce de la programmation en étant sûr, quoiqu’il arrive, de vivre un grand moment.
Compte rendu:
Quelle leçon. Imperturbable malgré les quelques imbéciles incapables de mettre leurs téléphones en silencieux, saluant très rapidement et humblement entre la Sonate n°30 et la Sonate n°31, Elisabeth Leonsakaja nous offre un moment extraordinaire. Puissante et habitée, la pianiste se consacre totalement à la partition dans une interprétation fougueuse et fine. Une grande classe.
Avec la deuxième partie et la Sonate n°32 Elisabeth Leonskaja réussit la prouesse de nous impressionner encore plus. Eblouissant et fort, le jeu de la pianiste est hors du commun. Quelle grâce, quelle élégance. Trois rappels dont Schubert et Mozart finissent de nous donner une grand claque (pardon pour la trivialité). Jusque dans les saluts, Elisabeth Leonskaja démontre une grandeur d’âme qui force l’admiration.
Nous pensions vivre un grand moment et ce fut le cas.
La dernière fois à la Philharmonie ? Souvenez-vous.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble