ne se lisent plus
dans le cristal fou des temples
Pour un instant seulement
par-delà le gel des années inutiles
une force nouvelle se hisse
dans les yeux des officiants
instant d’alarme et de griffe
redoublement de grâce
au chevet de la grande forêt
où se perd le prix de chaque geste
L’horreur du lendemain
suffit à soutenir le rêve.
***
Georges Henein (Caire, Egypte 1914 – Paris, 1973) – Œuvres (Denoël, 2006)