Me voilà prise au piège du tag, merci Nibelheim !
Mes réponses risquent d’être brèves, mais les voilà !
- Depuis quand dévorez-vous des livres.
Depuis tardivement ! jusqu’à 11 ans je n’ai lu que les lectures proposées imposées par l’école, et en dehors de l’école, j’étais très sédentaire, et le temps libre je le passais à dessiner, tout le temps, sans arrêt.
- Mes “classiques” enfantins ?
Au risque de faire pleurer dans les chaumières, il se trouve que je n’en ai pas. J’ai lu L’auberge de l’Ange Gardien et La Sœur de Gribouille vers 10 ans, qui ne m’ont pas marquée outre mesure, et à la même époque j’ai emprunté Les Misérables, car il nous fallait choisir un des livres entassés dans le placard au fond de la classe. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi celui-ci, car je ne l’ai jamais lu, même si 2 ans plus tard je tombais raide dingue de Victor Hugo avec ses autres romans. Comme je le dis plus haut, mon unique obsession loisir, c’était le dessin, j’avais déjà ce besoin de créer, et à l’époque, c’était le seul medium à ma portée. Et cela ne me laissait pas trop de temps pour lire. Et un jour, peut-être sur le conseil de ma mère, mais je n’en suis pas très sûre, j’ai essayé de lire Jane Eyre, l’un des nombreux classiques de la bibliothèque familiale. Avec Jane Eyre, ce fut le déclic, l’engrenage, la chute vertigineuse vers un vice auquel je n’ai jamais essayé de résister. Quelques Balzac ont suivi, quelques autres livres que j’avais sous la main, Manon Lescaut, Paul et Virginie, La Princesse de Clèves…J’ai vide dû me rabattre sur la librairie du coin, et j’ai découvert Zola, Hugo, Stendahl, Flaubert, Tolstoï.
Je refile le machin à Valériane, Ilmariel, Pauline, Les Singes, Lucie