Les mots sont durs pour la maire de Calais :
« La maire de Calais a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’aller et venir, à la liberté de réunion et, en faisant obstacle à la satisfaction par les migrants des besoins élémentaires vitaux au droit à ne pas subir des traitements inhumains ou dégradants consacrés par l’article 3 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales » (tribunal administratif de Lille)
je suis toute joie. La justice est passée, au sens le plus noble, qui vient réparer une décision honteuse de la mairie de Calais, qui devrait être insupportable à tout défenseur des droits humains.
sourcePourtant, le fait de priver des êtres humains comme vous et moi de nourriture n’a pas vraiment fait reculer Madame Bouchart, la maire LR de Calais
Faire connaissance avec cette charmante personne…
… dont on ne sera pas vraiment très étonné qu’elle soutienne un tel candidat à la moralité irréprochable :
source… Et que l’ignominieuse ne nous fasse pas le coup de brandir l’argument humaniste, particulièrement hypocrite pour le coup, selon lequel il ne serait pas digne de laisser ces gens reconstituer un camp insalubre, comme celui qui a été démantelé. Rien n’empêche en effet la commune et les pouvoirs publics, dont l’état, de proposer une aire et des conditions d’accueil plus nobles. Cela me semble d’ailleurs la seule solution possible compte-tenu de la position géographique de Calais. Tant que rien ne sera fait dans ce sens, nul ne pourra empêcher les migrants de revenir sur place pour tenter d’accéder à ce qu’ils pensent être leur eldorado, leur seule issue de secours, leur planche de survie. La « Jungle » n’était en effet pas le premier camp démantelé, il y en eut d’autres avant, sous Sarkozy, nous avons une mémoire. Et nous savons à présent à quoi cette politique de droite comme d’une certaine gauche fauxcialiste conduit, en le niant . CQFD
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