Critique: Lion

Par Cinedingue @cinedingue

Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?

Comment ne pas être touché par cette histoire incroyable d’un enfant perdu, adopté à l’autre bout du monde, qui, 25 ans après, va tenter de retrouver sa famille biologique? Garth Davis ne se concentre pas sur la recherche, évacuée en trois coups de Google Earth (quelle pub!). Il préfère axer son récit sur la difficulté de se construire, entre deux familles, celle du sang et celle du coeur. Le film n’en rajoute pas trop côté pathos et réserve même quelques jolis moments, assez intimistes, loin du spectaculaire d’un Slumdog Millionaire pourtant brandi en argument publicitaire. Si la première partie avec le jeune interprète de Saroo est émouvante et attendrissante, le film vaut surtout pour la superbe interprétation de Dev Patel! Une jolie histoire dénuée de cynisme, ça fait du bien!

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