Photo satellite prise le 8 avril 2008 montrant la mer d'Aral (Photo /AFP/NASA/Arch.)
Les autorités soviétiques ont délibérément condamné, au début des années 60, le lac de la « petite » Aral en détournant les cours d’eaux de l'Amou-Daria en Ouzbékistan et du Syr-Daria au Kazakhstan pour développer l’agriculture, notamment le coton.
Depuis 2005, grâce à la construction de la digue Kokaral, un projet de la Banque mondial, la petite mer, qui était rongée par un désert de sel et de sable renaît et voit sa surface augmentée de 50%.
C’est un renouveau aussi bien écologique qu’économique. Les activités halieutiques sont relancées dans la région, à l’image du port d’Aralsk au nord-est qui était à 100km des vagues il y a trois ans et qui maintenant peut afficher à son entrée un panneau « Bonne Nouvelle, la mer revient ! ».
La grande Mer d’Aral quant à elle, continue toutefois de reculer, la digue n’ayant permis que de récupérer 5% de ce qui dans son ensemble formait le quatrième plus grand lac au monde.
Source AFP