- L’accès : un cheminement équitable entre les visiteurs, quelles que soient leurs facultés ;
- L’usage : une orientation spatiale et une ergonomie des équipements pensées pour tous, en prenant notamment en compte les troubles de la mémoire, de l’ouïe et de la vision (signalétique, portes automatiques, préhension favorisée…) ;
- La sûreté : une protection des personnes permettant de sécuriser les cheminements et de rassurer les utilisateurs qui circulent et éviter ainsi les chutes (escaliers, ascenseurs, obstacles…) ;
- Le confort visuel : une qualité lumineuse adaptée aux activités des utilisateurs, avec un éclairage naturel offrant des effets positifs à la fois physiologiques et physiques ainsi qu’un éclairage artificiel pensé pour limiter la fatigue ;
- Le confort acoustique : une qualité acoustique permettant d’assurer une bonne compréhension des échanges et de réduire la gêne liée aux bruits, et contribuant ainsi au bien-être et aux bonnes relations entre les occupants ;
- La pérennité : des actions pour garantir la qualité d’usage et l’accès aux prestations des bâtiments dans la durée.
En quoi est-ce que ce label est pertinent ?
« L’accessibilité est l’affaire de tous. Elle découle du principe de société inclusive. » assure la déléguée interministérielle à l’accessibilité Brigitte Thorin. En lançant ce label le 8 mars dernier, Certivea et Brigitte Thorin renforcent l’inclusion des personnes en situation de handicap. Encourager une dynamique collective du secteur du bâtiment et de l’immobilier est l’objectif principal. C’est une manière aussi de reconnaître les politiques RSE menées par les entreprises en question.
Nous pouvons conclure cet article en citant Patrick Nossent, le président de Certivéa : « Avec le Label Accessibilité, nous valorisons les démarches positives et inclusives qui dépassent le cadre réglementaire ».