Les chercheurs d'Intermountain, de l'École de médecine de Johns Hopkins et des National Institutes of Health (NIH) ont analysé la composition de la plaque par angiographie coronarienne chez 224 patients atteints de diabète et exempts jusque-là de symptômes cardiaques. La plaque a été documentée par taux de plaque molle, calcifiée et fibreuse. Les participants ont ensuite été suivis durant 7 ans pour surveiller notamment si la consistance de la plaque coronarienne était prédictrice d'événement cardiaque dont d'angor instable, de crise cardiaque ou de décès. L'analyse montre, de manière surprenante, que des quantités proportionnellement plus élevées de plaques calcifiées prédisent plus fortement l'incidence des événements coronariens indésirables majeurs. Ce n'est pas le cas avec la " plaque molle " .
Un changement de paradigme dans le diagnostic de l'événement cardiaque : d'autres études seront menées pour affiner ces résultats, mais, déjà à ce stade, ces données suggèrent un changement de paradigme dans le diagnostic de l'événement cardiaque. En effet, si ces conclusions étaient confirmées, il s'agirait alors de bien prendre en compte le score de calcium coronarien dans la prédiction. Bien qu'une accumulation de calcium coronarien ne disparaisse pas " comme ça " , un traitement " agressif " par statines peut être efficace : tout patient à niveau élevé de calcium coronarien présente également une athérosclérose.
, concluent même les auteurs, qui suggèrent ainsi qu'un grand nombre de patients, a contrario, à niveau 0 de calcium, pourraient ne pas avoir besoin de statines, même avec un taux de cholestérol élevé. Un score " zéro " de calcium est une garantie de 5 ans contre la crise cardiaque Bref le score de calcium coronarien pourrait permettre de mieux prédire et de mieux traiter.
American College of Cardiology's 66th Annual Scientific Session 18-Mar-2017 (Visuel@Intermountain Medical Center) New study finds potential breakthrough in determining who's at risk for heart attacks