[Test] Danganronpa 1.2 Reloaded sur PlayStation 4

Publié le 18 mars 2017 par Zaebos @MetatroneFR

Monokuma reprend ses jeux macabres sur Playstation 4

Danganronpa est une licence de Visual Novel sorti en 2014 sur PlayStation VITA. Pour les joueurs ne connaissant pas ce genre de jeu, c’est un type de média très proche d’un livre racontant une histoire par le biais de longues lignes de dialogues écrites, le joueur aura aussi la possibilité d’influencer le déroulement du scénario par certains choix.

Danganronpa 1.2 Reloaded comporte les 2 premiers épisodes de la licence à savoir Trigger Happy Havoc et Goodbye Despair, nous allons voir ensemble ce que donne cette réédition.

Danganronpa : Trigger Happy Havoc

Pour les personnes intéressées, sachez qu’un animé portant le nom de Danganronpa : The Animation retrace l’intégralité de Danganronpa : Trigger Happy Havoc. Ce dernier étant en VOSTFR, cela pourra vous permettre de mieux comprendre le jeu.

Vous incarnez Naegi Makoto, un jeune garçon complètement ordinaire ayant reçu une invitation pour rejoindre la prestigieuse Hope’s Peak Academy. Ce qu’il faut savoir c’est que cet établissement réuni les meilleurs élèves de tous les domaines : meilleur nageur, meilleur délégué de classe, meilleur programmeur, ces deniers portant le nom de « Ultimate ». Malgré le fait que Naegi soit normal, l’établissement lui envoie une invitation sous l’intitulé « d’Ultimate Lucker » soit le meilleur élève chanceux. C’est donc avec une grande fierté que Naegi se rend dans son nouvel établissement pour faire sa rentrée et ainsi faire connaissance avec ses nouveaux camarades de classe. Mais à peine entrer dans l’établissement, les choses se gâtent, Naegi perd connaissance et se réveille dans une salle de classe barricadée avec de grandes plaques de métal. Il se décide donc de sortir de cette salle de classe pour repérer les lieux, c’est alors qu’il tombe sur ses camarades de classe qui lui apprennent qu’ils sont tous enfermés dans l’école et qu’il n’y a aucune issue. La panique gagne tout le monde, mais soudain retentit une annonce invitant les élèves à se rendre dans le gymnase pour célébrer la cérémonie d’ouverture. Poussé par la curiosité, tout le monde se rend à l’endroit indiqué et rencontre le principal qui va éclaircir les circonstances entourant leurs situations. Quelle stupeur de se rendre compte que le principal Monokuma est un ours mécanique et que tout cela n’est qu’un jeu macabre.

Le ton de Danganronpa : Trigger Happy Havoc est posé, même si la situation est sérieuse, cela n’empêche pas l’humour, c’est d’ailleurs ce qui fait tout le charme du titre. Le jeu mélange habilement les genres afin de dédramatiser la situation, bien que la peur soit omniprésente, Monokuma ne ratera aucune occasion pour sortir une petite blague, d’ailleurs tout cela n’est qu’un divertissement pour lui. Mais attention, le cadre dans lequel se déroule le jeu est bien sérieux, les élèves sont enfermés dans Hope`s Peak Academy et ont un seul moyen de s’échapper. Il faut tuer une autre élève sans être découvert. La graine de la paranoïa, de la peur et du doute est plantée, qui essayera de me tuer ? Á qui puis-je faire confiance ? Suis-je capable de tuer ? Qui en sortira vainqueur ?


Tout naturellement, tuer une personne n’est pas chose aisée lorsqu’on a une morale, mais Monokuma est là pour donner de la motivation à nos élèves, et quoi de mieux que de menacer de tuer leurs proches s’ils ne font rien. Vous l’aurez compris, Danganronpa : Trigger Happy Havoc  est plein d’humour, mais le thème reste sérieux malgré tout. Ils doivent donc commettre un meurtre sans que personne ne les voie, mais cela ne s’arrête pas là. En effet, après la découverte d’un corps, il est temps d’enquêter, de réunir des preuves qui serviront à découvrir l’identité du coupable et de le confronter lors du procès. Ce dernier point est très important, car Monokuma a établi une règle. À la fin du procès, un vote aura lieu pour décerner le coupable, si la réponse est bonne, seul le coupable sera puni, en cas de mauvaise réponse, le reste de la classe sera puni tandis que le tueur recevra son diplôme. Quand je parle de punitions, je parle tout naturellement d’exécutions violentes.

Le jeu est divisé en plusieurs phases, tout d’abord la Daily Life, vous vivez aux côtés de vos camarades, vous apprenez à vous connaitre et essayer ensemble de résoudre le mystère de votre présence et de ce jeu macabre. De temps en temps, vous aurez le droit à des Free Time, qui sont des temps libres dans le scénario du jeu, vous pourrez-vous promenez à votre aise et passer du temps privilégié avec un camarade afin de devenir plus proche de lui, mais ne vous attachez pas trop à vos camarades, car la finalité est inévitable, le meurtre. Lorsqu’un corps est découvert, vous passez en Inverstigation Time, il faudra fouiller la zone du meurtre, récolter les témoignages de vos camarades, trouver les indices afin de résoudre le mystère autour du meurtre. Une fois votre enquête effectuée, Monokuma invite tous les élèves à se rendre à l’ascenseur afin de participer au Tribunal Class, c’est le procès qui vous permettra d’utiliser vos preuves comme des balles pour brisé les arguments de vos camarades de classe et ainsi dirigé le débat vers un élève afin de prouver sa culpabilité.


En plus du mode scénario proposé par le jeu, vous aurez le droit au School Mode en finissant le jeu une fois. Dans ce mode de jeu, vous êtes toujours enfermés dans l’établissement de la Hope’s Academy, mais à la différence du mode principale, il n’y a pas de meurtres et donc pas d’enquêtes à mener. Voyez ce mode de jeu comme une simulation de vie, vous pourrez vous lier d’amitié avec vos camarades, en apprendre plus sur leurs backgrounds, mais pas que, car le School Mode cache un réel mode de gestion. Vous devrez affecter vos camarades à des tâches bien spécifiques pour venir à bout des tâches quotidiennes.

En conclusion, Danganronpa : Trigger Happy Havoc est une petite perle vidéoludique mêlant un sentiment de terreur due à l’enfermement et les meurtres avec l’humour de Monokuma. Le jeu ne semble pas avoir une identité propre à première vue, mais une fois manette en main, le scénario nous immerge complètement dans le jeu. Bien que le jeu soit un visual-novel, genre très peu connu en Europe, je vous conseille fortement de tester ce jeu de grande qualité.

Danganronpa 2 : Goodbye Despair

Avant de vous lancer dans Danganronpa 2, je vous conseille fortement de faire le 1er épisode, car les références sont nombreuses et surtout vous risquez de vous faire spoil le dénouement de Trigger Happy Havoc.

Le second épisode change de lieu et ne se situe plus à la Hope’s Peak Academy mais sur une île paradisiaque. L’endroit semble calme, de nouveaux élèves ont fait leur arrivé, Usami, votre professeur ( un lapin rose) semble gentil, tout est réuni pour passer une bonne année scolaire. Mais malheureusement les événements tournent vite au cauchemar, Monokuma fait son grand retour et souhaite toujours jouer. Il énonce donc les règles à respecter sous peine de subir un châtiment mortel, le ton est donné, le cauchemar subit par les élèves du 1er épisode recommence. Cette fois, vous incarnez Hajime Hinata, un personnage dont on ne connait rien.


Malgré quelques changements, Goodbye Despair reste principalement similaire à Trigger Happy Havoc, vous retrouvez les mêmes cheminements scénaristiques. Pour gagner le droit de quitter l’ile, un élève doit commettre un meurtre sans être accusé. S’il est jugé coupable et que son implication est réelle, ce dernier se fera exécuter. Si les élèves accusent la mauvaise personne, ils se feront tous exécutés sauf le tueur qui lui sera libre. Tous les élèves font partie de l’élite, vous retrouverez donc l’ultime gymnaste, l’ultime gameuse, l’ultime cuisinier,… Le personnage que l’on contrôle a aussi un talent, mais le joueur ne le connait pas au début de l’aventure. Petite particularité, l’exploration s’effectue en vue subjective, tandis que les déplacements à l’extérieur sont à la 3e personne, ce qui apporte un petit peu de changement. Les Free Times vous permettront encore de passer du temps avec vos camarades pour mieux les connaitre, mais cette fois, vous gagnerez  des Hope fragments qui seront échangeables contre des skills utilisables en procès. En parlant des procès, le principe reste le même, lors de la recherche de preuves, vos découvertes seront utilisables lors du procès sous forme de balle pour appuyer une théorie ou un argument. Ce qui varie du 1er épisode, ce sont les minijeux proposés, alors que dans le 1er, vous deviez réunir des mots en trouvant les lettres manquantes, détruire l’argumentation adverse dans un jeu de rythme ou bien encore choisir le contre argument pour défaire l’argumentation ennemie en tirant dessus avec une balle, vous aurez ici, de nouveaux mini-jeux, ce qui apporte un peu de fraicheur.

Comme pour le premier volet, vous aurez un mode de jeu secondaire sans meurtre basé sur la gestion et la vie communautaire, ce dernier se nomme le Island mode, et se débloque une fois la trame principale finie. Il faudra donc passer du temps avec vos camarades afin de réunir tous les hop fragments afin de pouvoir quitter l’ile et tout cela en assignant vos camarades à des tâches journalières. Hormis ce mode de jeu, vous aurez le droit au mode Magical Miracle Girl Monomi, c’est un mini jeu mettant en scène le petit lapin rose vous servant de professeur.

En conclusion, Danganronpa 2 : Goodbye Despair reprend les bases du premier volet en y apportant peu de nouveautés. Bien que peu de choses changent, le jeu est plaisant et nous retrouvons avec plaisir Monokuma et son jeu morbide dans cette suite de qualité tout aussi bien réalisée et intéressante.