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Faire simplement un « couper - coller » des engagements de l'UE dans ces domaines ne sera pas facile. Le gouvernement britannique doit engager des négociations pour un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et l'UE dès que cela sera raisonnablement pratique. On peut supposer qu'un tel arrangement impliquera des procédures douanières et sera probablement structuré comme un processus de mise en place progressive, en parallèle de la procédure de négociation au titre de l'article 50. Il est crucial que le gouvernement évite le risque de la perte soudaine du « passeport financier », étant donné l'importance que celui-ci joue dans l'économie britannique. Avec des services qui apparaissent comme le principal centre d'intérêt, l'accord de libre-échange UE-Royaume-Uni devrait tenter de reproduire le droit d'établissement et la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles dont jouissait le Royaume-Uni en tant que membre de l'UE. Le gouvernement devrait essayer d'obtenir un accord le plus proche possible du système actuel de « passeport financier.
A propos de l'auteur : David Collins est professeur de droit économique international à la City, University of London.