Entre-temps, Jean Sarkozy a été élu conseiller général des Hauts-de-Seine, puis nommé président du groupe UMP de cette assemblée. Cet après-midi, le cadet du chef de l'Etat doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris, dans une affaire qui traîne depuis 2005. Le fils du Président est accusé d'avoir percuté en scooter l'arrière d'une voiture le 14 octobre 2005 à Paris, avant de prendre la fuite. Des faits que l'intéressé a toujours contestés.
Lors d'une première audience début décembre, le tribunal avait renvoyé le procès, ordonnant une nouvelle expertise. Laquelle semble blanchir Jean Sarkozy, estimant que « la reconstitution effectuée ne permet pas d'affirmer qu'il y a eu choc entre les deux véhicules ». Une conclusion que le plaignant, M'Hamed Bellouti, conteste, criant à l'injustice. L'homme, qui dénonce des lenteurs judiciaires et plusieurs anomalies dans ce dossier, réclame 260 euros de réparation et 4 000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal devrait mettre sa décision en délibéré. Jean Sarkozy, quant à lui, devrait être présent à l'audience, selon son avocat.