« Au regard des valeurs qui m'animent, comment ne pas regretter sincèrement ces propos. Voilà pourquoi au moment où se clôt la dernière session parlementaire de cette législature, placée sous ma présidence, je souhaitais vous adresser des excuses républicaines qui font suite à mes regrets exprimés. » C’est très bien. Tardif, mais très bien
Le parti socialiste, qui dans son ensemble a renouvelé par acclamation Claude Bartolone dans ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale, devrait également présenter des excuses.
Comme il devrait présenter des regrets de voir que parmi les soutiens de son candidat Benoit Hamon, des personnes faisant preuve d’un racisme et d’un sexisme ouvert et assumé s’expriment de manière décomplexée. Voir les déclarations à l’encontre du très estimable maire de Montpellier Philippe Saurel. Il soutient Macron (c’est son droit), et il a le défaut d’avoir un certains âge, d’être un homme, et en plus d’être de couleur blanche. Ça donne des tweets que je trouve nauséabond.
Je parlerais une autre fois des déclarations récentes de Bernard Lama sur le « blanc pas très intelligent » Fabien Barthez. Un autre racisme ordinaire, qui est passé de manière très anonyme dans l’actualité. Il n’y pas eu de polémique, il y avait pourtant matière à…
Enfin, Claude Bartolone s’est excusé. Tardivement certes. Ses déclarations et le maintien de cet homme à cette haute place de la république a été une tache supplémentaire de ce mandat déplorable. Les excuses ne lavent pas l’essentiel. Mais elles ont le mérite d’exister, prenons en acte.