cesça devait arriver. Dans un pays où la presse indépendante n’existe quasiment plus, où la démocratie est devenue inexistante, et où tous les journalistes de qualité sont emprisonnés, il ne reste plus de place que pour la presse à scandales, médiocre, et à la solde du pouvoir. Voici la voix de son maître, le torchon Günes, qui ne fait que dire tout haut ce qu’Erdogan ne se prive pas de scander également :
« Une Hitler au féminin », titre Günes avec une croix gammée, le mot-dièse #FrauHitler, mais aussi la mention « la Tante moche » barrant le photomontage d’Angela Merkel qui occupe trois quarts de la « une » du journal. (source)
… Par delà le fait de pratiquer un sexisme de bas étage en s’en prenant au physique d’une personnalité politique, voir banaliser à ce point le nazisme, en l’appliquant précisément à ce pays là, voilà un procédé amalgamant particulièrement choquant et inadmissible. Et la banalisation des crimes de la Shoah qu’il induit, insupportable. Surtout quand ça vient d’un pays dirigé par un dictateur aussi sanguinaire, sans foi ni loi comme Erdogan. Ils osent tout. Même le pire. Mais pour ces bas du front, peut-être que tous les allemands sont des nazis… comme tous les turcs sont des génocidaires d’arméniens, et des assassins de kurdes ? Un facho reste un facho, point barre #Césuikiditkilet !
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