Planetfall d’Emma Newman

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Planetfall d’Emma Newman

Nombre de pages : 286 pages
Éditeur : J’ai lu
Date de sortie : 15 février 2017
Collection : Nouveaux Millénaires
Langue : Français
ISBN-10 : 2290137030
ISBN-13 : 978-22901370319
Prix Éditeur : 20 €
Disponible sur Liseuse : Oui

De quoi ça parle ?

Touchée par la grâce, Lee Suh-Mi a reçu la vision d’une planète lointaine, un éden où serait révélé aux hommes le secret de leur place dans l’Univers. Sa conviction est telle qu’elle a entraîné plusieurs centaines de fidèles dans ce voyage sans retour à la rencontre de leur créateur. Vingt-deux ans se sont écoulés depuis qu’ils sont arrivés là-bas et qu’ils ont établi leur colonie au pied d’une énigmatique structure extraterrestre, la Cité de Dieu, dans laquelle Lee Suh-Mi a disparu depuis lors. Ingénieur impliquée dans le projet depuis son origine, Renata Ghali est la dépositaire d’un terrible secret sur lequel repose le fragile équilibre de la colonie, qui pourrait voler en éclats avec l’entrée en scène d’un nouveau membre, un homme qui ressemble étrangement à Suh-Mi, trop jeune pour faire partie de la première génération de colons…

Mon avis:

Ce roman d’Emma Newman a été une expérience de lecture très spéciale pour moi. J’aime beaucoup les romans de science-fiction et ici, on se retrouve dans un futur plus ou moins proche, immergé dans la vie de colons installés depuis 22 ans sur une planète semblable à la Terre. Dès les premières pages, on comprend que l’installation sur cette planète n’a pas été simple et certains membres de l’équipage sont morts lors de l’atterrissage.

Ce que j’ai trouvé particulièrement brillant et totalement atypique dans ce domaine-là, c’est le fait que cette nouvelle planète est un peu comme un jardin d’éden réservé à quelques croyants. Je m’explique : c’est lors d’un coma que Lee Suh-Mi reçoit une vision des coordonnées d’une planète habitable, une planète où Dieu l’attend. Une centaine de personnes croient en ce message et décide de partir vers l’inconnu et de suivre Lee Suh-Mi. L’auteure alterne la narration avec des flashbacks qui nous permettent de faire la lumière sur toute cette histoire, car, Lee Suh-Mi a « disparu ». Elle ne fait plus qu’un avec « la cité de Dieu », une habitation extraterrestre organique. Cette vie, en apparence utopique et mystique, est en fait construite sur des secrets que peu connaissent.

Emma Newman réussit avec brio à mêler le thème de la croyance à celui de la science.

Le roman commence avec l’arrivée d’un nouveau visiteur qui va un peu déstabiliser notre héroïne, Renata, ainsi que le reste de la colonie. Dès lors, on découvre que Renata souffre de troubles psychologiques depuis son arrivée sur cette nouvelle planète. L’intrigue est en quelque sorte mise entre parenthèses pour se consacrer au mal-être de Renata et à son origine. Cependant, il est intéressant de voir comment l’auteure a réussi à intégrer cela à la vie sur une autre planète. Comme la narration se fait du point de vue de Renata, on s’attache rapidement à ce personnage complexe et très énigmatique.

De la première à la dernière page, on se pose un tas de questions. Emma Newman nous offre des réponses (parfois étonnantes), mais toujours au compte-goutte. Bien que ce roman soit plutôt court, il ne manque pas de rebondissements, et j’ai tourné les pages avec avidité pour comprendre et avoir des réponses. Je pense que Planetfall est une œuvre sans pareil, qui met en lumière des questionnements tout à fait pertinents sur la foi et ce qu’elle engendre.

 

C’était très bien

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Planetfall d’Emma Newman

Nombre de pages : 286 pages
Éditeur : J’ai lu
Date de sortie : 15 février 2017
Collection : Nouveaux Millénaires
Langue : Français
ISBN-10 : 2290137030
ISBN-13 : 978-22901370319
Prix Éditeur : 20 €
Disponible sur Liseuse : Oui

De quoi ça parle ?

Touchée par la grâce, Lee Suh-Mi a reçu la vision d’une planète lointaine, un éden où serait révélé aux hommes le secret de leur place dans l’Univers. Sa conviction est telle qu’elle a entraîné plusieurs centaines de fidèles dans ce voyage sans retour à la rencontre de leur créateur. Vingt-deux ans se sont écoulés depuis qu’ils sont arrivés là-bas et qu’ils ont établi leur colonie au pied d’une énigmatique structure extraterrestre, la Cité de Dieu, dans laquelle Lee Suh-Mi a disparu depuis lors. Ingénieur impliquée dans le projet depuis son origine, Renata Ghali est la dépositaire d’un terrible secret sur lequel repose le fragile équilibre de la colonie, qui pourrait voler en éclats avec l’entrée en scène d’un nouveau membre, un homme qui ressemble étrangement à Suh-Mi, trop jeune pour faire partie de la première génération de colons…

Mon avis:

Ce roman d’Emma Newman a été une expérience de lecture très spéciale pour moi. J’aime beaucoup les romans de science-fiction et ici, on se retrouve dans un futur plus ou moins proche, immergé dans la vie de colons installés depuis 22 ans sur une planète semblable à la Terre. Dès les premières pages, on comprend que l’installation sur cette planète n’a pas été simple et certains membres de l’équipage sont morts lors de l’atterrissage.

Ce que j’ai trouvé particulièrement brillant et totalement atypique dans ce domaine-là, c’est le fait que cette nouvelle planète est un peu comme un jardin d’éden réservé à quelques croyants. Je m’explique : c’est lors d’un coma que Lee Suh-Mi reçoit une vision des coordonnées d’une planète habitable, une planète où Dieu l’attend. Une centaine de personnes croient en ce message et décide de partir vers l’inconnu et de suivre Lee Suh-Mi. L’auteure alterne la narration avec des flashbacks qui nous permettent de faire la lumière sur toute cette histoire, car, Lee Suh-Mi a « disparu ». Elle ne fait plus qu’un avec « la cité de Dieu », une habitation extraterrestre organique. Cette vie, en apparence utopique et mystique, est en fait construite sur des secrets que peu connaissent.

Emma Newman réussit avec brio à mêler le thème de la croyance à celui de la science.

Le roman commence avec l’arrivée d’un nouveau visiteur qui va un peu déstabiliser notre héroïne, Renata, ainsi que le reste de la colonie. Dès lors, on découvre que Renata souffre de troubles psychologiques depuis son arrivée sur cette nouvelle planète. L’intrigue est en quelque sorte mise entre parenthèses pour se consacrer au mal-être de Renata et à son origine. Cependant, il est intéressant de voir comment l’auteure a réussi à intégrer cela à la vie sur une autre planète. Comme la narration se fait du point de vue de Renata, on s’attache rapidement à ce personnage complexe et très énigmatique.

De la première à la dernière page, on se pose un tas de questions. Emma Newman nous offre des réponses (parfois étonnantes), mais toujours au compte-goutte. Bien que ce roman soit plutôt court, il ne manque pas de rebondissements, et j’ai tourné les pages avec avidité pour comprendre et avoir des réponses. Je pense que Planetfall est une œuvre sans pareil, qui met en lumière des questionnements tout à fait pertinents sur la foi et ce qu’elle engendre.

 

C’était très bien

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