LETTRES D’OGURA
de Hubert Delahaye
Collection « Liminaires » – Domaine japonais
Parution : 4 janvier 2017 – 128 pages – 9,90 €
Il y a un art de bien vivre et de bien vieillir propre au Japon. Et c’est à Ogura, petit village niché au creux d’un vallon au pied de montagnes des environs de Kyōto, que l’auteur nous invite à le découvrir. Des années durant, Hubert Delahaye s’est régulièrement plongé dans ce monde en miniature où, malgré le passage des saisons et un monde en pleine mutation, le temps paraît suspendu. Empruntant le regard et la voix d’une de ses habitantes, une vieille dame à la bienveillance et à la sagesse confondantes, il en a rapporté ces lettres, peinture impressionniste d’un Japon intime. L’évocation d’une nature débordante de vie où hommes et bêtes coexistent dans une délicate harmonie s’accompagne, en un subtil contrepoint, de réflexions sur les rapports entre générations, le respect des traditions religieuses, l’entraide sociale, l’abandon des campagnes, mais aussi la mémoire d’un passé douloureux, le chamboulement climatique ou les fissures dans les liens familiaux, autant d’enjeux pour la société japonaise contemporaine. La vieille dame semble nous dire : « Je suis née, donc je suis là, et qu’importe le fracas du monde, il fait bon vivre, vieillir et même mourir à Ogura. »
C’est le troisième titre de la collection « Liminaires » qui a pour vocation de témoigner d’un ailleurs géographique et culturel aux travers de textes littéraires. Après Taiwan avec Une tablette aux ancêtres, de Stéphane Corcuff en 2015 et la Corée avec Halabeoji, de Martine Prost en 2016, c’est au tour du Japon de révéler, sous la plume d’Hubert Delahaye, l’un de ses visages les plus touchants.
• Un récit personnel qui sait subtilement mêler littérature et anthropologie par un spécialiste des cultures d’Asie.
• Un petit livre qui charmera les curieux et les amoureux du Japon et de son art de vivre.
• Le Japon, nouvelle étape dans l’aventure de la collection « Liminaires », avant d’autres à venir (Chine, Tibet, Inde…).