Ellie Goulding : « Être triste, c’est quelque chose de très spécifique à la condition d’artiste »

Publié le 14 mars 2017 par Swann

INTERVIEW - Rocknfool a parlé avec la popstar internationale Ellie Goulding, de musique de films, de tristesse, de musique et gros succès.

Vous avez composé une chanson pour le film Hunger Games, Bridget Jones ou Cinquante Nuances de Grey qu'est-ce que ça vous fait d'être associée à un film ?
Ce n'est pas facile d'écrire une chanson pour un film parce que c'est une commande spécifique. Il faut respecter le thème, ne pas être trop à côté. Dans un album, tu peux parler de n'importe quoi. Mais j'ai beaucoup aimé cette expérience. Vous savez, j'adore regarder les films et écouter leurs bandes-originales. La musique est une partie intégrante d'un film et j'aime l'idée qu'une chanson peut apporter quelque chose à une scène ou à un scénario. Je suis une grande fan de la musique de Yann Tiersen sur Amélie Poulain.

On vous rapproche souvent de Taylor Swift, est-ce que vous pourriez travailler ensemble ?
On est très proches, on se voit très souvent. Elle est un peu un modèle pour moi, elle m'a fait prendre conscience d'une chose : qu'il ne faut pas avoir peur de parler de soi dans les chansons, que c'est une bonne chose de se confier, d'être honnête. Travailler ensemble ? Je ne sais pas si c'est une bonne idée de travailler avec des amis. J'aime faire de la musique avec eux, jammer, mais collaborer c'est autre chose. Mais on ne sait pas de quoi est fait le futur ?

" Je suis passée par une période trouble "

Vos premiers albums ont été de gros succès, comment vous appréhendez la suite ?
Je crois que je suis plus sereine qu'avant. Surtout, je suis plus heureuse que jamais. Je suis passée par une période trouble, un peu comme si j'étais dans le brouillard, je ne savais pas ce que j'allais écrire et où j'avais envie d'aller. Mais maintenant, je sais ce que je veux et je commence tout juste à me concentrer dessus. La suite sera un peu différente des premiers albums. Mais qu'importe la direction qu'il prend, je suis mon cœur, mes instincts et le chemin que j'aurai choisi.

Vous avez l'habitude de dire que vos albums sont des albums tristes ?
(rires) Je suis sûre qu'il y aura toujours une touche de tristesse. Être triste, c'est quelque chose de très spécifique à la condition humaine et à la condition d'artiste. Les gens se reconnaissent dans ces chansons-là. Et moi, j'écris plus facilement des chansons tristes. Mais surtout, j'aime séparer la musique et les paroles. Pour moi, ce sont deux choses différentes. Mes paroles sont tristes mais j'aime composer de la musique qui fait danser et qui rend heureux !

La scène, ça se passe comment ?
J'ai vraiment hâte de monter sur scène. C'est sur scène que se passent les meilleurs moments. J'ai été en Allemagne, en Suisse au Pays-Bas très souvent, mais je n'ai jamais vraiment eu le temps de visiter et de profiter de la France. Mais je compte le faire !

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Propos recueillis par Sabine Bouchoul