13 mars Mea maxima culpa Et si la loi dite "Badinter" n'avait-elle pas été votée ? Et si la réaction au contraire, avait décidé de téléviser les exécutions pour les rendre plus dissuasive ? L'assassin présumé est fiché pour un vieux vol à main armée. On n'a jamais retrouvé les trois victimes et il a toujours clamé son innocence. Se fait raser la nuque en direct. Il est calme résigné, accepte le verre de cognac et la Marlboro, envoie gentiment chier le prêtre. Il monte les trois marches qui mènent à la guillotine, accompagné d'un policier, impressionné par le calme du condamné. Le bourreau fait son office, la lourde lame choit dans un sifflement. Erreur technique ? Elle ne fait qu'entamer le cou. Le corps du supplicié attendra un bon (peut-on dire bon ?) quart d'heure en gigotant que l'exécutant parvienne à remonter la lame. Le lendemain de l'exécution, un quidam inconnu de la police avoua le triple meurtre et, pour le prouver, fit déterrer les trois corps des enfants mutilés.
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