Quelques nouvelles du front technologique.
Honneur à l’iPhone 2 dont un article du SF Gate nous éclaire sur les nouvelles modalités de vente, destinées à réduire l’utilisation du mobile sur d’autres réseaux que ceux choisis par Apple.
Et d’un, fini la vente sur un nombre réduit de pays et la technique du salivage. Le nouvel iPhone sort simultanément dans 22 pays le 11 juillet prochain et dans 70 pays avant la fin de l’année.
Et de deux, maintenant que les opérateurs partenaires subventionneront le prix de l’appareil, l’activation de l’iPhone se fera exclusivement chez l’opérateur partenaire, au moment de son achat et donc en échange d’un abonnement qui sera de deux ans dans la plupart des cas.
Finalement, pointe l’article, la seule motivation qui demeure à vouloir débloquer son iPhone pour choisir le réseau de son choix, est celle des individus qui voyagent fréquemment à l’étranger. Plutôt que de payer des tarifs internationaux très élevés, il sera plus économique de disposer d’un iPhone débloqué et donc de pouvoir utiliser des cartes locales prépayées.
Maintenant, les produits électroniques. Une étude d’Accenture réalisée aux USA montre que 68% des produits électroniques retournés aux vendeurs sont des produits qui fonctionnent correctement, mais qui soient ne correspondaient pas aux attentes des acheteurs soient étaient perçus comme défectueux…Au final, seulement 5% des produits retournés seraient réellement défectueux. Ce constat ouvre donc de grandes interrogations et autant d’insights possibles : les produits sont-ils adaptés aux usages et profils d’utilisateurs ; les marques font-elles le maximum pour éduquer leurs clients à l’usage de leurs produits ; l’efficacité d’une nouvelle technologie ne doit-elle pas résider dans sa simplicité d’utilisation (pensons à nos sociétés vieillissantes) ; l’ergonomie est-elle suffisamment prise en compte dans le développement des nouveaux produits (voir le succès des produits Mac) ?
Et pour finir, un énième papier du NY Times sur les conséquences parfois négatives de la technologisation à outrances des relations humaines dans l’univers du travail. Ce sont aujourd’hui les entreprises à l’origine de toutes ces révolutions (Google, BlackBerry, Intel…) qui sont à la pointe de la prise de conscience de l’impact négatif sur le travail d’une mauvaise gestion de la relation aux outils informatiques. Ainsi chez Google, un informaticien a développé l’application E-mail Addict, qui bloque automatiquement la messagerie pendant 15 minutes…
Par jour et en moyenne, un employé lambda du secteur consulte ainsi sa messagerie une cinquantaine de fois, sa IM 77 fois, voit une quarantaine de sites différents.
Bref, les cadors du marché ont développé un groupe de réflexion, dont le nom décrit bien les enjeux du sujet : Information Overload Research Group…avec un objectif, reducing pollution information !
Pub.