L’article 52 de la loi relative au travail du 8 août 2016 met en place des dispositifs d’emploi accompagné pour les travailleurs handicapés. L’objectif a atteindre est celui de sécuriser et de fluidifier le parcours professionnel d’une personne en situation de handicap dans le milieu du travail. Cela se fera notamment grâce à un accompagnement sur le long terme de la personne et de son employeur.
Pettit rappel des chiffres :
- 12 millions de Français sur 65 millions sont touchés par un handicap.
- 80 % avec un handicap invisible.
- Plus de 1,5 million atteint d’une déficience visuelle.
- 850 000 ont une mobilité réduite.
- et près de 480 000 demandeurs d’emploi handicapés étaient inscrits à Pôle emploi en juin 2016.
Source INSEE et Agefiph
Pourquoi est-ce intéressant ?
« Parfois les personnes handicapées elles-mêmes ne se sentent pas toujours aptes à s’orienter vers tel ou tel métier », précise Anne Baltazar de l’Agefiph.
Il existe pourtant de très belles réussites. On a pu le remarquer notamment dans les secteurs du luxe, de l’aéronautique, ou de la banque. Cela démontrent ainsi qu’en mettant en place des réponses concrètes, on obtient des résultats qui prouvent que les personnes handicapées font preuve de compétences réelles et de talent.
De plus, l’expérience montre qu’intégrer des personnes en situation de handicap, ne peut être que bénéfique. En général, dans l’entreprise accueillante, la productivité augmente et une solidarité nouvelle naît entre les employés.
Qu’en ait-il pour le secteur public ?
L’Agefiph et le FIPHFP signeront d’ailleurs bientôt une convention avec l’État. Celle-ci organisera les conditions de déploiement de ce nouveau dispositif sur les territoires.
Nicomak reste en veille pour vous sur ce point afin de suivre la traduction de ces intentions.
Point Actu’
Finalement, par le biais d’un petit détour on revient sur la polémique actuelle. Alexis Ridray, un avocat en droit du handicap, pointe sur Twitter : «Le droit empêche les personnes handicapées d’embaucher leur compagnon pour être leur auxiliaire de vie avec de l’argent public.». A l’exception que, la personne bénéficiaire de la prestation de compensation du handicap ait besoin d’une présence continue*.