Heps la blogo!
De retour avec une petite review d’un film trouvé finalement par hasard et qui casse gentiment les conventions du film romantique habituel. Et qui méritait bien qu’on en parle.
Je ne spoile rien!
Dolly se marie aujourd’hui. Sa famille se réunit pour fêter l’évènement, mais l’émotion n’y est pas. Est-ce l’absence de la mariée, enfermée dans sa chambre? L’hystérie de sa mère qui veut tout contrôler sans y arriver? La présence de son ancien amant qui tente de la récupérer? Nul ne le sait…
Je suis tombée par hasard sur la bande-annonce de ce film en revisionnant mes Downton Abbey, la BA se trouvant sur le DVD de la saison trois. Je me le suis donc noté en me disant que le casting surtout était bon, et que cette rom com semblait différente. Et elle l’est.
Si une grande partie de Cheerful weather for the wedding se déroule en huis-clos le jour du mariage de Dolly, une partie se déroule aussi en flashbacks, ce qui donne une atmosphère particulière. Adapté d’un roman, le film fait ainsi très théâtral et parfois un peu lent, mais j’ai apprécié ce rythme bizarre.
Surtout que les conventions y sont gentiment chamboulées. Si je ne me trompe pas, on est ici dans les années 30 et c’était pas la fête pour les femmes. Surtout qu’ici l’esprit Downton n’est pas tout à fait loin, j’en reparle plus loin. Mais le dénouement vous scotchera tant il est inattendu.
Parlons casting.
Plein de têtes que j’apprécie sont présentes et ça fait plaisir.
Dolly d’abord, qui est incarnée par Felicity Jones, toujours impeccable avec sa tête de gamine innocente à qui on donnerait tout sans concession.
Joseph ensuite, le bel archéologue revenu voler son cœur, interprété par Luke Treadaway, le frère jumeau de Harry, aka Viktor Frankenstein de Penny Dreadful, avec qui il partage une gravité de ton, une voix et un physique qui me font fondre…
Owen, le fiancé, a les traits furtifs de James Norton, mais ça fait plaisir.
La mère de Dolly, Mrs Thatcham, est elle incarnée par Elizabeth McGovern dans un rôle par si lointain de sa Cora Grantham.
Parmi les autres, je citerai mon Mackenzie Crook adoré (canon en costume et lunettes, grrr…); Olly Alexander; ou encore Ellie Kendrick, notre Meera Reed chérie et mon personnage préféré du film.
Bref, un film très Downtonien dans le décor, très Christie dans le rythme, et très…inattendu, à la fin. J’ai beaucoup aimé!
Note: 7,75/10 (scénario: 8/10 – jeu: 10/10 – BO: 6/10 – rom com: 7/10 (c’est pas le but en même temps))