Près de 40 articles constituent cette déclaration personnelle et donc universelle des droits des blogueurs et blogueuses. Toute personne ayant créé ou qui créera un blog sera supposée avoir accepté cette déclaration.
On peut l’afficher sur les murs, là où on a déjà écrit le nom de ceux qu’on aime. La version écrite sous l’infographie comporte quelques variations désopilantes.
Et la version pour les obsédés textuels :
- écrire quand bon lui chante
- rédiger en mangeant et tant pis s’il y a des traces de pâte à tartiner sur le clavier
- publier à l’arrache et s’en mordre les doigts
- utiliser des générateurs d’idées
- ne pas publier s’il n’en a pas envie
- ne pas se soucier des stats de consultation
- suivre en temps réel Google Analytics
- guetter fébrilement les RT
- avoir les larmes aux yeux quand un influenceur vous retweete
- ne pas répondre aux commentaires
- mettre les liens des commentaires en no follow
- ne pas autoriser les commentaires
- supprimer les spams plus ou moins dissimulés sans en avertir leur auteur
- valider un commentaire bateau après avoir préalablement supprimé le lien vers un site de loterie (dans ta face !)
- mettre à la poubelle tous les communiqués de presse
- rester abonné aux CP au cas improbable et jamais vérifié où un vaudrait la peine d’être lu
- publier les demandes de partenariat comportant plus de dix fautes de syntaxe ou d’orthographe afin de les dénoncer à la communauté
- faire le mort malgré les relances pour partager un communiqué
- ne pas faire de pub et ne pas gagner d’argent
- faire de la pub et gagner de l’argent
- entretenir une relation d’amour-haine avec WordPress
- passer des mois à chercher un nouveau thème WordPress tout en se disant qu’on ferait mieux d’écrire des articles
- être susceptible en cas d’attaques gratuites
- apprécier les compliments
- surveiller le classement de son blog quand les classements de blogs existaient
- ne pas prendre le melon parce qu’un influent daigne reconnaître son existence
- avoir une charte graphique… unique
- se passionner pour des outils futiles et inutiles
- glisser dans un dîner en ville avoir reçu gracieusement le livre sur lequel vous avez orienté la conversation, en ajoutant négligemment :
en tant que blogueur, je reçois tellement de livres que je n’ai pas le temps de les lire
- bloguer pour son personal branding
- être anonyme
- rester blogueur même si ce n’est plus à la mode
- rêver de mourir juste après avoir cliqué sur Publier puis se raisonner : puis-je décéder sans connaître le nombre de RT ?
- s’engueuler avec un autre blogueur pour un motif dérisoire
- détester d’autres blogueurs sans les connaître
- dire à d’autres blogueurs qu’on les aime
- cultiver les paradoxes
- écrire une déclaration quasi-universelle des droits du blogueur
Crédits
Infographie réalisée avec Adioma.
Lire l'article original Déclaration (quasi-universelle) des droits du blogueur sur Choblab.