De la fortune et de l’infortune de la
Bourgogne, où comment la hiérarchie établie peut être parfois bousculée. En
ce dimanche midi, le repas dominical est l’occasion de sortir de « belles »
bouteilles, ou attendues comme telles ! En apéritif / entrée (houmous),
un St Romain
2015, domaine Alain Gras : derrière une légère réduction très
avenante, salivante et justement équilibrée, le vin se dévoile sur une trame
allongée, belle acidité, un trait d’opulence, un joli gras qui enrobe l’acidité.
Fraîcheur et tension sont les maîtres mots ici. Très longue finale … qui se
prolonge sur deux jours (d’ouverture de la bouteille). Un rapport qualité /
prix imbattable. ExcellentAvec un rôti de bœuf et
son gratin dauphinois, un Clos de la Roche Grand Cru, 2006, domaine Louis Rémy
: premier nez assez discret, sur un fruité léger et surtout une sensation de
corpulence assez peu équilibrée. Confirmation en bouche avec un vin qui me
semble sur-extrait, une amertume végétale « verte », presque en
sous-maturité et un manque chronique de longueur. Tannins plutôt rudes. Finale
courte. Encore une (très !) grosse déception. Pour le prix, c’est
carrément Mauvais Bruno