Le pouvoir de l 'Imaginaire (520) : L e Réel et la théorie CSM ( suite)

Publié le 07 mars 2017 par 000111aaa

Sans doute ceux qui cherchent une compréhension et surtout  une  visualisation des lois de la physique  sont-ils extrêmement insatisfaits  lorsque cette physique   aborde les résultats et les équations de la  Mécanique quantique  …Sans doute  rejoignent- ils le mécontentement d’ALBERT  EINSTEIN   qui y voyait  une théorie » mal fagotée » et incomplète  , n’arrivant à décrire le réel  qu’à coup de matrices  , d’équations indéchiffrables  et surtout à grand renfort de statistiques  ….

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-«  Reprenons  PAPY  la discussion à l’endroit  où nous l’avons abandonné …Pourquoi  ne m’as-tu pas répondu  «  C ’est OK  pour la théorie  CSM ! » représentée pas la figurine de ALEXIA AUFFEVES  ci-après  et qui usant du modèle ensembliste   pour englober toute la  Réalité physique   inclue  en outre   tout système dans son contexte ….

Elle dit ailleurs : « Evidemment, il faut abandonner l’idée que les états puissent être attachés à un système indépendamment d’un contexte. Mais est-ce si choquant ? Même en physique classique, le résultat peut dépendre fortement du contexte expérimental. Ainsi, l’image d’un objet éclairé par une onde électromagnétique est très différente selon la longueur d’onde utilisée. Une personne éclairée en lumière visible apparaît comme on la voit. Mais si cette personne est éclairée en rayons X, elle apparaitra comme un squelette alors qu’elle apparaitra dévêtue si on utilise un scanner corporel à ondes millimétriques. »Et ça me parait clair , non ????

-«  Pour ça je suis d accord CLARA !Mais Je vais retomber dans les mêmes plaintes  que le grand ALBERT ! car j’ai déjà traité ces sujets en 2013  … Bon ! Puisqu’ il faut regarder toute  la nouveauté de ce qui se publie  , je  trouve que les  concepts de l’  intrication  , de la non localité quantique  et plus précisément des postulats de CSM   sont très souvent  insuffisamment précis  ,à mon gout !

Pour essayer de m’en « dépêtrer »  un peu mieux  ,je suis allé chercher mes arguments dans la  Leçon inaugurale prononcée à son cours de l’Institut par Serge Haroche…..   Commençons par l’intrication : «  le principe de superposition prend une forme encore plus déconcertante dans des systèmes constitués de différentes parties qui interagissent entre elles, puis se séparent…S je prends . le cas de deux atomes de même masse et de vitesses opposées, qui se choquent, puis s’éloignent l’un de l’autre je lui associe  des détecteurs disposés tout autour du point de collision pour observer le résultat. Mathématiquement, la fonction d’onde du système apparaît comme une somme de termes correspondant à chacun des résultats possibles de cette expérience de corrélation. Dans chaque terme, les contributions venant de chacun des atomes forment un produit. La fonction d’onde globale ne peut cependant pas se séparer en un produit de deux fonctions d’ondes d’atomes indépendants. En d’autres termes, chaque atome n’a, avant d’être détecté, plus de fonction d’onde propre. Il n’y a plus qu’une fonction d’onde non séparable pour l’ensemble du système. »

Au demeurant on a tellement phantasmé sur cette intrication  que je suis allé revoir  les pages de SERGE  HAROCHE  ou il décrit  comment il est possible de quantifier le degré d’intrication d’un système composite A <>B d’une manière intrinsèque, c’est-a-dire par une mesure qui soit invariante sous l’effet de transformations unitaires internes aux espaces de Hilbert  deA et de B ……Alors compte tenu des progrés en optique etc   , à partir de ce moment-là  , et puisque  il  est reconnu de tous  que les calculs de matrice densité  de l’  intrication montrent qu’ elle   peut n’ être que partielle ,ajustable   à un certain  niveau , détruite par  décohérence  et même  «  purifiée » (   termes de ZEILINGER et allia  2003)  j’aurais CLARA  tendance à me calmer !

 -«  C’est heureux  ….Mais pourquoi  alors ta critique se réveille –t-elle PAPY ?????

 -« C’est parce qu’AUFFEVES   FAROUKI et GRANGIER   pensent avoir  sur LA RECHERCHE  expliqué  et fait  apparaitre  la  non localité quantique   par le système CSM  ( le système et le contexte   peuvent se trouver  dans leur exemple de 2 photons AB   à polarités intriquées  dans deux endroits différents !)

-«  Et ça ne te parait pas convainquant ?

-« Oui  mais dans leur exemple …….Parce qu’ il est appliqué à un cas très précis  …Je te rappelle que  ce concept-là a fait un  «  buzz » depuis  EINSTEIN  chez les physiciens car la non localité   elle leur  a été présentée   comme   magique ou insuffisamment définie  !!!

-«   Pourquoi ?

 -« C’est un phénomène qui a été analysé par  Jean Bricmont ( souvent cité par DOMINIQUE MAREAU) à la lumière  de la théorie  de Böhm (la description complète de l’état du système est donnée à la fois par la fonction d’onde habituelle  de Schrödinger et par les positions de toutes les particules.)

….Cette non localité  nous ne  la voyons  dans  notre  monde galiléen, newtonien, ou relativiste (nos –mondes à dimensions macro) qu’  à notre échelle quantique  ….Dans ces trois "mondes" , pour qu'il y ait une interaction entre deux objets, on ne peut pas se passer  d’ un vecteur. ! Et comme  la relativité  restreinte démontre que ce vecteur, ce messager, contient de l'information, et  que  rien  ne peut se propager à une vitesse > c , on a  parlé alors ,depuis  le paradoxe EPR , d’un grand mystère ou de dimensions cachées  etc ….

-«  Franchement PAPY ,tu viens de me le dire pour la 101 ème fois !

-«  Bon alors si tu t’énerves, je te rappelle que pour moi puisque   l’intrication peut n’  être  que partielle  , il en est par contre  de même pour la non localité ….Elle n’est jamais totale ! et j’ai publié ici la preuve de cette limitation  absolue …. (publications polonaises  , borne de TSIRELSON  , A ;GRINBAUM   etc. )

-«  OK !Termine s’il te plait  avec la théorie CSM

-«   Dans leur publication internet  « Donner du sens à la mécanique quantique | CNRS Le journal » nos 3 auteurs  reconnaissent que « certains ne partagent pas la nouvelle définition de la réalité qu’implique leur  approche……Beaucoup de physiciens sont rétifs à notre point de vue, car ils ont tendance à  penser que l’état quantique doit être attribué à un système tout seul. »

 A SUIVRE