L'étude a suivi 3.869 participants, âgés de âgés de 30 à 50 ans à l'inclusion et à 73% des hommes. Les chercheurs ont pris en compte les données de consommation d'alcool sur 25 ans, mais aussi l'histoire du tabagisme, la pratique de l'exercice physique, le diabète de type 2. Les hommes étaient plus susceptibles d'être de gros buveurs par rapport aux femmes. Les chercheurs ont rapproché les données de consommation d'alcool avec les mesures de flux sanguin dans l'artère carotide-fémorale et les artères principales du cou et de la cuisse. Plus la vitesse du flux est élevée, plus l'est également la rigidité artérielle. L'analyse montre qu'une consommation régulière d'alcool, chez les hommes, au-delà des seuils recommandés est bien associée à une rigidité artérielle de nature à augmenter significativement le risque cardiovasculaire.
La recherche se poursuit pour déterminer quels groupes de personnes en particulier sont les plus vulnérables à ces effets de l'alcool sur la rigidité artérielle.