Marine Le Pen, aujourd’hui, a affirmé dans une interview au quotidien catholique d’extrême droite Présent que, si elle était élue, elle dissoudrait les « antifas » :
« Je vais les dissoudre parce que la loi exige qu’elles soient dissoutes », souligne la présidente du Front national, pour qui ces « groupuscules d’extrême gauche dits antifas (…) auraient dû être dissous depuis très longtemps puisque leur seul principe d’action, c’est la violence ».
Il aurait été plus étonnant (et l’on ne l’attendait pas franchement d’elle :), qu’elle déclare vouloir mettre en prison le gros bras agressif de sa nièce, Vardon, ou dissolve des groupes aussi violents que les divers groupuscules (soi-disant néo) nazis, le Gud, le Parti de la France, les Identitaires ou l’Action Française… (liste non exhaustive). Mais voilà qui prête tout de même à sourire, quand on sait à quel point la violence et le terrorisme d’extrême-droite, dans notre pays, sont une réalité injustement méconnue. Incendies et dégradations de mosquées, fourniture d’armes à un terroriste djihadiste (Coulibaly, voir ici) , démantèlement d’un groupe de rock identitaire d’extrême droite surpris en possession d’armes, ou par un militant identitaire français arrêté en Ukraine avec un véritable arsenal de guerre dans son véhicule, agressions racistes totalement gratuites et violences sur la voie publique, justification du terrorisme, attentats à la bombe et autres… La liste est longue (et encore, on ne parlera pas du cas Desport 😉 , bien davantage que les quelques vitrines ou le mobilier urbain cassés par de soi-disant antifas (c’était écrit sur leur front ? je demande, juste… ). Mais on ne compte pas vraiment sur le très droitier journal Le Point, par lequel j’ai eu connaissance de cette information, et encore moins sur « Présent » pour le faire savoir, et faire correctement leur boulot… d’où ce billet. Faites passer.
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