« Ces deux derniers jours, l’hôpital a admis cinq enfants et deux femmes présentant des symptômes cliniques suggérant une exposition à un produit chimique vésicant », a déclaré Robert Mardini, directeur régional du CICR pour le Moyen-Orient. « L’utilisation d’armes chimiques est strictement interdite par le droit international humanitaire. Nous sommes vivement préoccupés par ce que nos collègues ont vu, et nous condamnons vigoureusement tout usage d’armes chimiques, par qui que ce soit et où que ce soit », a-t-il ajouté.
Les patients admis à l’hôpital Rozhawa présentaient notamment des ampoules et des irritations au niveau des yeux et de la peau et souffraient de vomissements et d’accès de toux. Les équipes du CICR présentes dans les hôpitaux de la région de Mossoul ont dispensé au personnel local des formations sur la décontamination et la prise en charge des cas d’exposition à des produits chimiques. Des kits médicaux ont en outre été distribués.
Les équipes du CICR travaillent en étroite coopération avec les autorités médicales concernées et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour se préparer à la prise en charge d’autres cas similaires.