« Le développement du numérique dans les entreprises a profondément bouleversé les modes de travail et a rendu perméable la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle ! » Déborah David, journaliste au Figaro
Remarque totalement prise en compte par les autorités législatives qui ont inscrit dans la loi travail : « Le droit à la déconnexion » !
Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ?
Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises qui dénombrent plus de 50 salariés sont dans l’obligation d’engager des négociations sur les modalités d’exercice du droit à la déconnexion pour les salariés. Ces négociations doivent être entretenues soit avec les partenaires sociaux de l’entreprise, soit avec le comité d’entreprise ou avec les délégués du personnel afin de co-construire une charte.
Comment va-t-elle être mise en application ?
Il n’existe en réalité aucune définition légale au sujet de la déconnexion. Mais ce qui est compréhensible puisque chaque entreprise devra mettre en place « le droit à la déconnexion » selon son activité, sa population ou encore ses procès.
L’entreprise selon son utilisation des nouveaux outils numériques devra entreprendre un dialogue avec ses différentes parties prenantes pour informer et sensibiliser sur le droit à la déconnexion.
Néanmoins, le droit à la déconnexion ne doit pas être pris au sens radical du terme. Cela ne doit pas se retranscrire par une coupure totale des services numériques entre telle et telle heure, mais via la mise en place de formations à destination des managers par exemple.
Cette nouvelle pratique, nous fait penser, ici à Nicomak, comme se rapprochant du Kaizen ! Démarche sur laquelle nous vous invitons à expérimenter !
Pour information :
Le Kaizen est une démarche japonaise reposant sur de constantes petites améliorations du quotidien. Le kaizen a pour but d’inciter chaque travailleur à réfléchir et à proposer des améliorations au niveau de son lieu de travail. C’est donc une démarche graduelle et douce mais qui nécessite l’implication de tous les acteurs.