Vita Oswood, Black Version

Publié le 03 mars 2017 par 7bd @7BD

Couverture White version

Titre: Vita Oswood
Scénario: Olivier Paillé
Dessin : Fabrizio Pasini
Éditeur: éditions Graph Zeppelin
Année: 2016
Nombres de pages: 48

Résumé : (Le scénario de l'édition Black est le même que l'édition White (voir ici la chronique précédente)
New York 1975, Vita Oswood gagne sa vie de ses charmes et ses services au sein de l’établissement spécialisé « The Roses ». Elle ne rêve que d’une chose, rencontrer un homme riche pour l’épouser et abuser de sa fortune.
Une étrange lettre lui parvient, lui colportant ainsi une bien étrange nouvelle. Un de ses anciens clients lui a légué sa fortune et son manoir en héritage mais à la seule condition qu’elle n’essaie pas de savoir qui est cette personne.
Ni une ni deux, la belle s’envole vers sa nouvelle propriété sans s’attendre une seconde à ce qu’elle va affronter…

Couverture Black version

Mon avis :
Quel délice de pouvoir comparer deux versions d’une même BD dont une soft et une hard ! Un peu comme si l’une était angélique et l’autre démoniaque mais laquelle ?
Je me suis donc prêté à ce petit jeu de comparaison fort sympathique, vignette par vignette pour les deux versions de cette BD. Evidemment la version noire Tabou BD est beaucoup plus prononcé sur l’aspect  sexuel. 

Le style de dessin et le scénario restent identiques à la version Graph Zeppelin.

Page 7

Mais pour ce volume, le travail du dessinateur a été remarquable, notamment sur les détails : par exemple sur les tenues de Vita où, dans une version, elle porte des sous-vêtements, et dans l’autre juste une nuisette transparente mais la mise en scène est identique.
Les décors changent aussi (statues, peintures etc…), disposés similairement dans les deux versions mais avec des différences notables sur les côtés affriolant de la chose.

Parfois les pages changent du tout au tout comme les pages 32 et 33 qui sont au demeurant bien plus somptueuses et agréables dans l’opus hot !

Les textes diffèrent évidemment en fonction du genre « innocent » ou « coupable » de la BD choisie. J’aime beaucoup la différence de vocabulaire choisie pour les Zombies… cela m’a fait bien sourire…
Cependant je trouve que dans ce côté « dialogue », la version tendre et câline, à l’instar de la rock’n roll, est beaucoup plus cohérente et motivante. Et le découpage aussi : une bonne preuve est que l’on peut noter une petite erreur dans cette nouvelle version…  Les héroïnes semblent se connaître avant que les présentations ne se fassent, ainsi, page 19, Vita envie Naïma dans une bulle de songe, alors que les cordialités ne se font qu’en page 21…

Page 6

 Hormis ce petit couac que vous aurez relevé vous-même, quel que soit la variante choisie, l’histoire reste la même et la lecture ne demeure pas moins excitante et réjouissante. Les héroïnes sont toujours ravissantes, parfois piquantes et/ou parfois amusantes.
 
J’avoue cependant que la version osée, en termes d’illustration, reste beaucoup plus intéressante que l’autre.
 
Bref, Tabou BD a marqué un petit plus en présentant cette version "pas sage" de Vita Oswood.
Ciao
Yann
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