Le syndrome de la barrière

Publié le 02 mars 2017 par Didier Vincent

Intox

L'époque est aux murs qui font aboyer. Les contourne-t-on qu'ils se taisent, les aboiements. Voyez ce Fillon qui veut aboyer plus fort que tout le monde derrière sa grille dorée de la candidature à la présidentielle. Voyez tous ceux qui crient derrière leurs claviers, en lettres capitales. Leur haine, leur mépris, les atrabilaires vociférations de clebs.

Parfois la barrière s'ouvre, et c'est le silence, du coup. L'affrontement avait besoin d'un média, d'une interface semi--étanche pour exister, pour donner une sorte d'effet paintball, pour rire. A l'approche du réel, on se carapate comme si de rien n'était. Merde ! Le réel ! heu...non, trop peu pour moi !

L'intox, les guignolades, les postures, tout pendant que je reste à couvert derrière mon clavier à tweets, ma sulfateuse à commentaires, mon pseudo guerrier, mes masques, mes attifements, mes oripeaux colorés, c'est 'armée rouge en marche à moi tout seul.

La barrière s'ouvrant, je sifflote. Non rien, j'étais là par hasard ! C'est pour rire. Juste pour rire...