Hier, lecteur aux jambes chancelantes d’émotion et d’impatience difficilement refoulées, je t’avais abandonné aux prémisses d’une supposée magnifique rencontre.
V’la t’y pas qu’au beau milieu de cette soirée ultra sélecte de lancement de la 6ème édition du book Photographes et Illustrateurs, je croisais celui qui allait peut-être être le dernier de mes Mohicans, mon Nuage Dansant rien qu’à moi, et qu’on ferait tout plein de papooses dans des tipis plantés dans la vallée de l’Azergue!
Comme je vous fais rêver, je sais…
La vérité c’est qu’entre un verre de punch et un bâtonnet de carotte, je l’ai paumé dans la foule, Géronimo.
Et puis après, “tin-tin” pour remettre la main dessus.
C’est pas faute d’avoir emmerdé tout le monde avec des “IL EST OU MON CHEYENNE PUTAIN??”. Nada, il avait disparu.
Quand je te dis que ma vie est pas drôle.
Bon.
Heureusement, vendredi dernier, re-sauterie pour l’anniversaire de la mère Myrtille, qui fêtait un truc genre ses 58 ans. A deux ans près.
(ça c’était la sauterie, thème “campement de manouche, soyons simples, soyons natures, roulons-nous dans la paille”)
Et ALLELUIA, était présent le photographe dont nous étions allés célébrer le talent aux Archives. Ni une ni deux, je me rue dessus telle la catcheuse patagonienne sur son adversaire:
“PUTAIN, TU LE CONNAIS LE MEC AUX CHEVEUX LONGS LA, AU SEX APPEAL A TE METTRE K.O UN BISON DES PLAINES?” que je lui dis.
Réponse: “ah mais lui, oui, c’est un maquilleur“.
….
Gay. Il était gay.
Joe l’indien s’appelait en fait Pocahontas.
Autant dire que son calumet…(j’allais dire DMC*, mais même pas)
Je me suis suicidée aux macarons.
*DMC, “dans mon cul”, what else?