Quatrième de couverture :
Retraçant le parcours d une fée gymnaste, qui, dans la Roumanie des années 1980 et sous les yeux émerveillés de la planète entière, vint, en son temps, mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records, ce roman est le portrait d’une enfant, puis d’une femme, évadée de la pesanteur, sacralisée par la pureté de ses gestes et une existence intégralement dévolue à la recherche de la perfection. En mettant en exergue les dévoiements du communisme tout autant que la falsification, par les Occidentaux, de ce que fut la vie dans le bloc de l’Est, ce récit, lui-même subtilement acrobate, est aussi une passionnante méditation sur l’invention et l’impitoyable évaluation du corps féminin.
Parce que comme toutes les petites filles, j’ai eu une période gymnastique, j’ai voulu lire ce livre. Parce que je crois que j’aurai hurlé, comme tout le monde : « Nadia ! Nadia ! Nadia ! « … parce qu’il est des destins fabuleux. Parce qu’elle a eu le premier 10 en gymnastique, qu’elle a failli faire péter des compteurs… Parce que, parce que…
Et on retrouve un peu tout ceci dans ce livre… Un échange entre une Nadia adulte et sa biographe… Un livre tellement vrai, tellement possible que je ne sais même pas s’il s’agit d’un roman ou d’une biographie. Et que je n’ai peut-être pas tant que cela envie de savoir…
J’ai vraiment apprécié et un court instant, à nouveau, je me suis élancée aux barres asymétriques comme lorsque j’avais huit ans ! Un petit bout de madeleine en somme.