Les larmes de la liberté de Kathleen Grissom

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

 Les larmes de la liberté de Kathleen Grissom

Nombre de pages : 432 pages
Editeur : Charleston Editions
Collection : Littérature générale
Date de sortie : 7 février 2017
Langue : Français
ISBN-10 : 2368121234
ISBN-13 : 978-2368121238
Prix éditeur : 22,50€
Disponible sur Liseuse : OUI

De quoi ça parle ?

En 1810, James Pyke, 13 ans, fils d’un planteur et d’une esclave, fuit sa Virginie natale. Vingt ans plus tard, le jeune homme, qui a toujours caché le secret de ses origines, a intégré la haute société de Philadelphie et vit une passion avec une ravissante aristocrate, Caroline. Mais celle-ci tombe enceinte et, rapidement, son père menace James.

C est alors que Pan, serviteur et petit protégé du jeune homme, est enlevé et vendu comme esclave en Caroline. James décide de partir à sa recherche. Pourtant, dans cette Amérique sudiste impitoyable, il sait que sa tête est toujours mise à prix. Parviendra-t-il à sauver Pan au péril de sa vie ? Retrouvera-t-il Caroline, son grand amour et la mère de son enfant ?

⭐ Mon avis :

Quand j’ai lu La colline aux esclaves il y a 2 ans, il avait été un énorme coup de coeur, tout m’avait plu : l’écriture de Kathleen Grissom, ses personnages, ses intrigues, la quantité d’informations historiques qu’elle transmettait, l’humanité qui s’en dégageait (et l’horreur aussi forcément puisque le roman parle d’esclavage). Mon exemplaire du roman a d’ailleurs été lu par de nombreux membres de ma famille qui ont tous adoré ! Deux ans plus tard, j’ai donc été ravie d’apprendre la sortie de sa suite : Les larmes de la liberté, qui, même si elle peut se lire sans avoir lu avant La colline aux esclaves, reprend certains de ses personnages. Forcément il fallait que je la lise. C’est chose faite et à nouveau ma lecture me confirme mon admiration pour les romans de Kathleen Grissom. Encore un coup de coeur ? Oui, totalement !

Dans ce second roman, un personnage secondaire dans La colline aux esclaves devient personnage principal : James Pyke, fils de Belle (femme noire) et de Marshall (homme blanc) a réussi à fuir alors qu’il allait être vendu. Il se réfugie à Philadelphie et avec l’aide de Henry, fugitif lui aussi, il parvient à survivre et finit par trouver un nouveau foyer. En 1830, héritier d’une petite fortune, James, qui a pris le nom de Burton, apprend que la femme avec laquelle il a une liaison est enceinte. En même temps, Henry vient le trouver pour lui annoncer terrifié que son fils Pan qu’il a pris sous son aile a disparu et qu’il a certainement été enlevé par des marchands d’esclaves. Tiraillé entre sa future paternité et le destin de Pan, James ne sait quoi faire. Mais lorsque le père de la future mère menace de révéler sa vraie identité et ses origines noires, James n’a plus choix, il doit fuir et part à la recherche de Pan.

Je dois avouer que j’avais un peu peur au début de ma lecture de ne pas me souvenir assez bien de La colline aux esclaves. J’ai déjà tendance à oublier facilement les intrigues alors quand elles remontent à deux ans et sont aussi riches que celles de Kathleen Grissom, n’en parlons-pas ! Coup de coeur ou pas coup de coeur, mon cerveau ne fait pas la différence. Heureusement, il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier roman pour lire le second, les informations principales à savoir sont données au fur et à mesure et j’ai rapidement retrouvé mes repères. Je conseille toutefois évidemment de lire La colline aux esclaves d’abord, il est excellent et il serait dommage de passer à côté !

L’ambiance des Larmes de la liberté est assez différente dans un premier temps de celle de La colline aux esclaves. Le lecteur découvre la haute société de Philadelphie, les mondanités, les convenances, le travail d’orfèvrerie, l’art de la peinture etc, bien loin des plantations de Virginie. La plume de Kathleen Grissom m’y a totalement transportée, elle a ce talent incroyable de parvenir à décrire les décors de telle sorte que vous voyez immédiatement où vous vous trouvez. Plus tard dans le récit, l’ambiance change mais à nouveau cette qualité des descriptions subsiste. Un régal ! Il a été impossible pour moi de décrocher du roman à partir de la moitié, la tension est tellement forte que je n’ai pas réussi à poser le livre, donc rassurez-vous, si vous n’aimez pas les romans qui traînent en longueur, ce n’est pas le cas de celui-là !

Les sentiments des personnages sont aussi très justes, chacun avec leur part d’ombre. Celle de James est clairement affichée : il a peur d’être capturé et remis à Rankin (l’homme chargé de vendre les esclaves dans son ancienne plantation de coton), peur que sa véritable identité éclate au grand jour, peur qu’on le traite comme un noir, lui qui a la chance d’avoir la peau blanche. Malgré tout, il parvient à surpasser sa peur pour aider Pan et faire qu’il ne se retrouve pas dans la situation dans laquelle il a été. D’autres personnages formidables apparaissent aussi au cours du récit notamment Robert, son majordome, prêt à tout pour le soutenir et Mr Spencer. On redécouvre aussi avec joie d’autres personnages présents dans La colline aux esclaves, on apprend ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils ont dû affronter… Finalement tous sont plus ou moins liés et ont un impact important dans la vie des autres.

Kathleen Grissom nous livre avec intelligence un récit fictif mais avec grande une richesse historique. Il y a forcément eu des James, des Pan et des Robert, comme il a aussi forcément eu des Rankin et des Marshall. Malheureusement. Je suis toujours étonnée de voir seulement deux-cents ans nous séparent de l’horreur qu’était l’esclavage. Seulement six générations en amont…

Si vous avez aimé La colline aux esclaves, nul doute que vous aimerez aussi Les larmes de la liberté ! Si vous n’avez pas encore lu La colline aux esclaves, qu’attendez-vous ? En plus il est sorti au format poche chez pocket donc plus d’excuse !

Acheter ce roman sur Amazon



⭐ La chronique du tome précédent :

 Les larmes de la liberté de Kathleen Grissom

Nombre de pages : 432 pages
Editeur : Charleston Editions
Collection : Littérature générale
Date de sortie : 7 février 2017
Langue : Français
ISBN-10 : 2368121234
ISBN-13 : 978-2368121238
Prix éditeur : 22,50€
Disponible sur Liseuse : OUI

De quoi ça parle ?

En 1810, James Pyke, 13 ans, fils d’un planteur et d’une esclave, fuit sa Virginie natale. Vingt ans plus tard, le jeune homme, qui a toujours caché le secret de ses origines, a intégré la haute société de Philadelphie et vit une passion avec une ravissante aristocrate, Caroline. Mais celle-ci tombe enceinte et, rapidement, son père menace James.

C est alors que Pan, serviteur et petit protégé du jeune homme, est enlevé et vendu comme esclave en Caroline. James décide de partir à sa recherche. Pourtant, dans cette Amérique sudiste impitoyable, il sait que sa tête est toujours mise à prix. Parviendra-t-il à sauver Pan au péril de sa vie ? Retrouvera-t-il Caroline, son grand amour et la mère de son enfant ?

⭐ Mon avis :

Quand j’ai lu La colline aux esclaves il y a 2 ans, il avait été un énorme coup de coeur, tout m’avait plu : l’écriture de Kathleen Grissom, ses personnages, ses intrigues, la quantité d’informations historiques qu’elle transmettait, l’humanité qui s’en dégageait (et l’horreur aussi forcément puisque le roman parle d’esclavage). Mon exemplaire du roman a d’ailleurs été lu par de nombreux membres de ma famille qui ont tous adoré ! Deux ans plus tard, j’ai donc été ravie d’apprendre la sortie de sa suite : Les larmes de la liberté, qui, même si elle peut se lire sans avoir lu avant La colline aux esclaves, reprend certains de ses personnages. Forcément il fallait que je la lise. C’est chose faite et à nouveau ma lecture me confirme mon admiration pour les romans de Kathleen Grissom. Encore un coup de coeur ? Oui, totalement !

Dans ce second roman, un personnage secondaire dans La colline aux esclaves devient personnage principal : James Pyke, fils de Belle (femme noire) et de Marshall (homme blanc) a réussi à fuir alors qu’il allait être vendu. Il se réfugie à Philadelphie et avec l’aide de Henry, fugitif lui aussi, il parvient à survivre et finit par trouver un nouveau foyer. En 1830, héritier d’une petite fortune, James, qui a pris le nom de Burton, apprend que la femme avec laquelle il a une liaison est enceinte. En même temps, Henry vient le trouver pour lui annoncer terrifié que son fils Pan qu’il a pris sous son aile a disparu et qu’il a certainement été enlevé par des marchands d’esclaves. Tiraillé entre sa future paternité et le destin de Pan, James ne sait quoi faire. Mais lorsque le père de la future mère menace de révéler sa vraie identité et ses origines noires, James n’a plus choix, il doit fuir et part à la recherche de Pan.

Je dois avouer que j’avais un peu peur au début de ma lecture de ne pas me souvenir assez bien de La colline aux esclaves. J’ai déjà tendance à oublier facilement les intrigues alors quand elles remontent à deux ans et sont aussi riches que celles de Kathleen Grissom, n’en parlons-pas ! Coup de coeur ou pas coup de coeur, mon cerveau ne fait pas la différence. Heureusement, il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier roman pour lire le second, les informations principales à savoir sont données au fur et à mesure et j’ai rapidement retrouvé mes repères. Je conseille toutefois évidemment de lire La colline aux esclaves d’abord, il est excellent et il serait dommage de passer à côté !

L’ambiance des Larmes de la liberté est assez différente dans un premier temps de celle de La colline aux esclaves. Le lecteur découvre la haute société de Philadelphie, les mondanités, les convenances, le travail d’orfèvrerie, l’art de la peinture etc, bien loin des plantations de Virginie. La plume de Kathleen Grissom m’y a totalement transportée, elle a ce talent incroyable de parvenir à décrire les décors de telle sorte que vous voyez immédiatement où vous vous trouvez. Plus tard dans le récit, l’ambiance change mais à nouveau cette qualité des descriptions subsiste. Un régal ! Il a été impossible pour moi de décrocher du roman à partir de la moitié, la tension est tellement forte que je n’ai pas réussi à poser le livre, donc rassurez-vous, si vous n’aimez pas les romans qui traînent en longueur, ce n’est pas le cas de celui-là !

Les sentiments des personnages sont aussi très justes, chacun avec leur part d’ombre. Celle de James est clairement affichée : il a peur d’être capturé et remis à Rankin (l’homme chargé de vendre les esclaves dans son ancienne plantation de coton), peur que sa véritable identité éclate au grand jour, peur qu’on le traite comme un noir, lui qui a la chance d’avoir la peau blanche. Malgré tout, il parvient à surpasser sa peur pour aider Pan et faire qu’il ne se retrouve pas dans la situation dans laquelle il a été. D’autres personnages formidables apparaissent aussi au cours du récit notamment Robert, son majordome, prêt à tout pour le soutenir et Mr Spencer. On redécouvre aussi avec joie d’autres personnages présents dans La colline aux esclaves, on apprend ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils ont dû affronter… Finalement tous sont plus ou moins liés et ont un impact important dans la vie des autres.

Kathleen Grissom nous livre avec intelligence un récit fictif mais avec grande une richesse historique. Il y a forcément eu des James, des Pan et des Robert, comme il a aussi forcément eu des Rankin et des Marshall. Malheureusement. Je suis toujours étonnée de voir seulement deux-cents ans nous séparent de l’horreur qu’était l’esclavage. Seulement six générations en amont…

Si vous avez aimé La colline aux esclaves, nul doute que vous aimerez aussi Les larmes de la liberté ! Si vous n’avez pas encore lu La colline aux esclaves, qu’attendez-vous ? En plus il est sorti au format poche chez pocket donc plus d’excuse !

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⭐ La chronique du tome précédent :