Un monde quelque peu "exotique"... Peut-être... !
Ainsi subodorons-nous que ce paradigme, celui des netjerou(t) devait étonnamment ressembler au modèle du monde terrestre.
Un concentré d'Humanité s'il en est.
On y mangeait,
On y festoyait,
On devait même y faisait l'am our,
On y souffrait probablement aussi,
Du coeur, de l" "âme", du corps,...
Les netjerou(t) ne semblaient donc pas échapper à cet état de fait non plus.
Nonobstant...
Il devait aller de soi que les conséquences en furent bien autrement plus dommageables.
Pas tant pour le netjer lui-même, que pour le monde qu'il dominait bien évidement.
Horus... Tous avaient connus la souffrance et ce à des degrés bien divers. Mais que dire du genre humain ?
(1 350 avant l'ère du Christianisme...)
En Bois muni de pigments, du verre ainsi que des incrustations en os.
→ Une "blessure" bien humaine s'il en est !
→ Ce fut G. Daressy...
→ Voici ce qui devait être l'onguent de Dame Siamon...
→ Voici probablement la réalité d'un choc flagrant !→ Le visage est bien rond...
→ La chair des netjerou...
→ Gheb brûlé au visage...
→ Une couronne bien trop lourde !
→ Jusqu'à l'environnement même qui pouvait bien s'avérer hostile vis-à-vis des netjerou(t)...
Le choc des mondes !
Rassurez-vous...
Je ne me lance pas dans un débat d'ufologie, mais voyez par vous-même, votre libre arbitre fera le reste.
Littéralement...
Je dois humblement vous avouer quand même ma faiblesse présente. Car je suis tombé sous le charme de cette création.
- La célébration de la vie,
- Cette adulation de la beauté,
- Cette métaphore quant à la régénération mais également à cette force éternelle,
Comment ne pas ployer sous la délicatesse des traits de cette venue d'un temps si ancien... ?
Il en fut le découvreur et ceci en 1896 - 97...
Égyptologue français...
Ainsi, en 1887...
Il devint conservateur adjoint au musée des Antiquités égyptiennes de Boulaq.
Transféré ensuite à Gizeh...
Il devint le musée égyptien du Caire en 1902.
Il aurait visiblement découvert cette dans l' hypogée de Cheikh Hatiay TT324 au sein d' Abd el-Gournah.
© Susana Garcia AlegreVoici un objet lié au monde de la cosmétique ! Il semble avoir été usité dans la vie quotidienne.
Et ce pour un personnage qui devait bien être nanti, forcément...
- A la douceur.,
- Au bien être évidemment,
- Au fait de s'occuper de soi,
A contrario,
Cette image,
Cette iconographie,
Cette oeuvre provenait d'un travail parfait d'artisan ! Nonobstant, si elle fut bien des plus respectueuses en montrant des travailleurs en plein effort, il semble bien qu'ils furent paradoxalement démunis.
Démontrant un travail bien pénible,
Et dans une attitude des plus serviles à la souffrance,
Voici probablement la réalité d'un choc flagrant !
Il devait certainement coexister en permanence.
- Et celle que je nommerais aujourd'hui les serviteurs.
Représentation d'un veau, me semble-t-il !
Un lien avec la force de vie...
Un lien avec l'astre solaire...
Un animal qui devait bien incarner en quelque sorte le pouvoir.
Rappelez-vous...
De cette vache relative à la grande netjeret Hathor...
Animal bien protecteur qui se nourrissant de lait.
Il est donc tentant d'associer l'onguent de Dame Siamon avec le symbole du veau.
© Susana Garcia Alegre- D'un pagne plissé,
- Portant une cruche lourde !
Et l'accentuation fut bien réalisée à travers :
→ Ce dos courbé,
→ Sa tête penchée vers le bas,
→ Voyez également cette position quant à ses pieds.
→ Le cou, bien mal à l'aise visiblement avec cette sensation d'écrasement.
→ Sans omettre les genoux. Ils semblent ne pas atteindre la surface même du sol.
Une impulsion majeure et de plus bien dynamique, tout en soulignant encore plus cette sensation d'effort.
Cela donne alors une véritable impression de supporter un poids encore plus important.
- Des c heveux rasés, pigmentés en noir,...
Et la petite taille quant à cette figurine, à savoir 15,4 cm !
- Les oreilles (Décollées),
- Les lèvres épaisses,
- La forme des sourcils,
- Mais également de larges pommettes,
On objectera certainement, de nos jours en tout cas qu'afin de souffrir, fallait-il qu'il y ait eu de la chair.
Comme vous savez, le mot même de chair fut bien couramment employé par les Égyptiens de l'antiquité, et ce, à propos de leurs netjerou(t).
A la différence des êtres humains, la chair divine fut d'or.
Si, bien curieusement, une telle nature n'empêchait pas la souffrance, elle permit tout au moins aux netjerou(t) de surmonter les maladies comme les blessures ainsi que bien d'autres mutilations. Et de plus, bien évidemment, de ne pas en mourir.
- Un élément parsemé partout sur terre, cependant en infime quantité comme vous savez.
- Une liaison divine avec Râ ?
- Son éclat, identique à notre astre i.e. le soleil, en fit une matière magique, immortelle, éternelle,...
L'homme est bien constitué de carbone ! Cet élément qui nous paraît à priori très abondant vis-à-vis de l'or.
Tout semble tellement relatif en ce monde des réalités.
Car finalement le carbone est lui-même si faible en concentration si nous le comparons à cet autre molécule qu'est la silice et ce au sein de l'univers.
Nous aurions pu nous-mêmes avoir été des êtres de silice.
Alors cet or...
Fut certainement un avantage non négligeable lorsque l'on songe à la vie mouvementée des netjerou(t).
Quoique précieux, le corps des netjerou(t) s'apparentait beaucoup au nôtre finalement. Ils étaient eux également parcouru de fluides vitaux ou même nauséabonds, qualifiés de bonne ou mauvaise humeurs, dont l'épanchement pouvait avoir d'étranges conséquences.
Époque Ptolémaïque.
Voici un visage, à la feuille d'or, symbolisant cette "chair d'or des netjerou(t)".Dès l'Ancien Empire, apparurent ce genre de masque quant aux momies...
Le défunt devenu un Osiris fut ainsi bien idéalisé.
Le visage à la carnation dorée,
Une lourde perruque,
Un collier ousekh,
Les yeux et les sourcils fardés,
Les larmes d'Horus !
Et ses larmes en tombant, se transformèrent en oliban !
Les larmes d'Horus...
Les larmes du Soudan...
Bien las visiblement...
Et puis vomis...
Selon certain paradigme Égyptien, ce fut ainsi que naquit le bitume si précieux pour l'embaumement.
→ Une autre fois Gheb, pris d'étourdissement puis d'un malaise, se mit à saigner du nez.
De ce divin fluide tombé sur terre germa de jeunes pousses. Celles-ci se transformèrent en pins qui, devenus grands, suintèrent une précieuse résine.
Estimable en quelque sorte.
Car utilisée une fois encore dans le processus d'embaumement.
- Larmes,... Toutes expectorations divines ne furent jamais réellement perdues. (Vous connaissez bien l'adage qui stipule que rien ne se perd, tout se transforme...).
Tout cela devait bien pourvoyer à la création de nouvelles matières, plantes,...
Le désagrément de leur épanchement nous est d'ailleurs rarement relaté. Les netjerou(t) semblaient s'accommoder de ces maux bénins ! Les textes nous relatent en revanche des affections dont les conséquences auraient pu être bien plus grave.
Osiris pouvaient certainement en témoigner.
Être le roi des netjerou...
"nesou netjerou"...
Cela ne fut pas réellement sans risque, physique en tout état de cause. La couronne de la suprême royauté fut dangereuse pour la santé ! Davantage encore si le netjer ne fut pas vraiment préparé à la porter.
Ce fut bien cette mésaventure que je vous conte aujourd'hui, celle qui devait survenir à Gheb.
Gheb Papyrus mythologique de Neskapashouty.Il fut trop pressé !
Bien empressé...
Trop impatient finalement de porter une couronne qui de plus ne lui revenait pas encore de droit.
A peine eut-il ouvert le coffret dans lequel reposait le précieux ornement de son père, qu'il fut grièvement brûlé au visage par l'Uraeus qui en assurait la garde.
Il lui faudra alors les soins prodigués par Râ afin que Gheb puisse se sortir d'affaire.
La couronne Hemhem est une couronne divine...Bas-relief dans l'escalier est du temple d'Edfou.
Elle pouvait cependant être portée par les pharaons défunts.
Cette couronne Hemhem fut composée de l'Atef, associée et posée sur une base formée par deux cornes torsadées de béliers.
Elle apparaît sous le règne des pharaons atonistes, mais fut bien représentée sous les Ptolémée.
Elle pouvait également être combinée avec le Némès.
La couronne divine fut décidément source de bien des soucis pour nos netjerou(t).
Osiris pourrait lui-même en témoigner.
Du jour où il voulut se coiffer du suprême ornement...
A peine s'en était-il couvert d'ailleurs, qu'il se sentait bouillir de l'intérieur ; des étourdissements lui prirent et de vilaines tumeurs apparurent sur son visage. C'était une nouvelle fois Râ qui tira Osiris de ce mauvais pas, pratiquant en véritable médecin une saignée dont Osiris se souviendra.
Jusqu'à l'environnement même qui peut s'avérer hostile vis-à-vis des netjerou(t)...
Le meilleur exemple semble être le scorpion dont bien des membres de la compagnie divine eurent à souffrir.
Et il faudra tous les ressorts de la magie pour détourner les conséquences de la piqûre d'une issue fatale.
→ Ainsi, Râ fut lui-même victime du terrible animal. Piqué après l'avoir écrasé par inadvertance, s'étant même évanouie.
→ La fille de Râ, Bastet, pourtant bien prudente, fit de même et s'en réchappa grâce à la magie prodiguée par son père.
→ Et que dire bien sûr d'Horus, faible et chétif lorsqu'il fut jeune, qui lui aussi fut piqué par un scorpion.
La magie de sa mère ne sera pas vaine pour sauver le jeune garçon.
Alors, à suivre...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
Symbole de l'Egypte, Poche, 2004 page 75...
G. Daressy, ASAE 2 (1901), PM, nécropole thébaine I, partie 2. Tombes royales et petits cimetières, Oxford, 1973, "Rapport sur la trouvaille de" "Hatiai page 672.
"La typologie des statuettes tenant un vase à onguent offertes par le roi dans les scènes rituelles des temples du Nouvel Empire : à propos de deux bas-reliefs du temple de Ramsès II à Ouadi es-Seboua". Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde 128 (2001) : page 65 à 70.
Portraits de l'Égypte romaine, catalogue d'exposition, Paris, musée du Louvre, 1998, page 38 n° 3.
http://www.egiptologia.com/arte/104-obras-en-detalle/3304-unguentario-de-siamon.html
"La conscience n'est dans le chaos du monde
qu'une petite lumière, précieuse mais Blessures et maladies des divinités, en Égypte antique ! ânkh oudja seneb La traduction littérale en français est quelque peu fausse, nonobstant, les voici :