⭐ Les esprits amers de Jenn Bennett
Poche: 532 pages
Editeur : Charleston
Date de parution : 17 février 2017
Collection : Diva historique
Langue : Français
ISBN-10: 236812134X
ISBN-13: 978-2368121344
Prix éditeur : 8€99
Disponible en numérique : NonRésumé:
1927, San Francisco, Années folles
Aida Palmer est médium et donne un spectacle sur la scène du Gris-Gris, l’illustre bar clandestin du quartier chinois. Toutefois, sa capacité à faire venir (et renvoyer) les morts est plus qu’un simple numéro. Winter Magnusson est un contrebandier reconnu. Plus à l’aise avec les revolvers qu’avec les fantômes, il est la cible récente d’un sort malveillant qui fait de lui un aimant à esprits. Alors que l’assistance surnaturelle d’Aida est requise pour bannir les revenants, son aura refroidie par la présence des êtres surnaturels s’enflamme sous un autre type de sort, déployé par le charmant contrebandier… À la recherche du sorcier responsable de la malédiction, Aida et Winter sont vite grisés par la passion. Et plus ils se rapprochent l’un de l’autre, plus ils prennent conscience qu’ils ont chacun leurs propres démons à exorciser…
Mon avis:
Me voilà bien embêtée avec cette chronique… Un peu comme Aida, l’héroïne, lorsqu’elle a découvert les attributs avantageux de Winter, je ne sais pas par quel bout la prendre. Pourquoi ? Parce que j’ai passé un assez bon moment, mais pas du tout pour de bonnes raisons.
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis pas une amatrice de romances « romantiques » et il faut vraiment que l’intrigue et le style aient un petit je-ne-sais-quoi de particulier pour que j’y adhère. Mais si je ne suis pas fan de romances, j’adore le genre fantastique. En lisant le résumé, j’ai trouvé l’idée de départ intéressante. Winter Magnusson, un contrebandier, s’est fait quelques ennemis dans le San Francisco de la fin des années 20. Parmi eux, un petit malin s’est débrouillé pour lui lancer une malédiction qui va faire de Winter la nouvelle coqueluche des esprits. Pour se débarrasser d’eux, le contrebandier, un peu amoché, mais sexy et grand… très grand ( si, si, c’est important, assez pour qu’Aida en soit toute éblouie pendant les trente premières pages) va faire appel à Aida, une vraie médium qui a la capacité de voir les âmes des trépasser et de les renvoyer là où ils doivent être.
Une romance qui commence dès les premières pages.
Romance ou plutôt attirance physique dans un premier temps. C’est rapide… très rapide, trop rapide. Tant est si bien que dès les premières pages, Aida ne peut s’empêcher de se demander si tout chez Winter est proportionnel à sa grande taille et que le contrebandier s’interroge sérieusement sur l’emplacement hypothétique de taches de rousseur entre les cuisses de la médium… Et voilà une des raisons qui m’ont fait passer un bon moment. L’accumulation de clichés, de comparaisons des plus cocasses, une traduction canadienne pas toujours heureuse m’ont fait rire plus d’une fois et fait oublier que ce n’était pas censé être un roman comique. Et oui, quand l’héroïne se demande où elle peut coller ses jambes tant le type est « large de partout », j’ai plein d’images qui me viennent en tête, mais aucune n’est érotique.
La romance entre Aida et Winter ne m’a donc pas emballée. En lisant le résumé qui parle de démons intérieurs que les personnages doivent exorcisés, je ne m’attendais pas à quelque chose de très original. Finalement, j’ai eu raison. Bien sûr, les deux héros ont des « traumatismes » qui les empêchent pendant quelques pages de se laisser aller, mais ces ombres du passé sont, somme toute, classiques et l’exploitation qui en est faite à la fin est assez prévisible.
Un peu de fantastique quand même.
Malheureusement, (pour moi, pas pour les fans de romance), l’enquête surnaturelle est, elle, très longue à se mettre en place. Comme il s’agit d’un tome 1, la relation entre les héros est centrale et pendant une bonne partie du roman le mystère sur cette malédiction lancée peine à accrocher le lecteur. Winter et Aida vont de piste en piste dont le but, dans un premier, est surtout d’en savoir davantage sur Winter. On visite ainsi les bas-fond de San Francisco et le quartier Chinois. De temps à autre, un fantôme apparait à Winter, histoire de lui rappeler qu’il n’est pas là uniquement pour mettre Aida dans son lit, mais l’essentiel de l’intrigue fantastique se déroule surtout dans le dernier tiers du livre.
En définitive, l’intrigue de ce roman n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Trop de clichés pour la romance, pas assez de suspense dans l’intrigue fantastique et une traduction qui est parfois risible. Cela dit, je ne peux pas dire que j’ai détesté parce qu’au second degré, certaines scènes sont vraiment cocasses et le cadre de l’histoire ( les années 20, San Francisco, la magie…) est sympathique.
Acheter ce roman sur Amazon
⭐ Les esprits amers de Jenn Bennett
Poche: 532 pages
Editeur : Charleston
Date de parution : 17 février 2017
Collection : Diva historique
Langue : Français
ISBN-10: 236812134X
ISBN-13: 978-2368121344
Prix éditeur : 8€99
Disponible en numérique : NonRésumé:
1927, San Francisco, Années folles
Aida Palmer est médium et donne un spectacle sur la scène du Gris-Gris, l’illustre bar clandestin du quartier chinois. Toutefois, sa capacité à faire venir (et renvoyer) les morts est plus qu’un simple numéro. Winter Magnusson est un contrebandier reconnu. Plus à l’aise avec les revolvers qu’avec les fantômes, il est la cible récente d’un sort malveillant qui fait de lui un aimant à esprits. Alors que l’assistance surnaturelle d’Aida est requise pour bannir les revenants, son aura refroidie par la présence des êtres surnaturels s’enflamme sous un autre type de sort, déployé par le charmant contrebandier… À la recherche du sorcier responsable de la malédiction, Aida et Winter sont vite grisés par la passion. Et plus ils se rapprochent l’un de l’autre, plus ils prennent conscience qu’ils ont chacun leurs propres démons à exorciser…
Mon avis:
Me voilà bien embêtée avec cette chronique… Un peu comme Aida, l’héroïne, lorsqu’elle a découvert les attributs avantageux de Winter, je ne sais pas par quel bout la prendre. Pourquoi ? Parce que j’ai passé un assez bon moment, mais pas du tout pour de bonnes raisons.
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis pas une amatrice de romances « romantiques » et il faut vraiment que l’intrigue et le style aient un petit je-ne-sais-quoi de particulier pour que j’y adhère. Mais si je ne suis pas fan de romances, j’adore le genre fantastique. En lisant le résumé, j’ai trouvé l’idée de départ intéressante. Winter Magnusson, un contrebandier, s’est fait quelques ennemis dans le San Francisco de la fin des années 20. Parmi eux, un petit malin s’est débrouillé pour lui lancer une malédiction qui va faire de Winter la nouvelle coqueluche des esprits. Pour se débarrasser d’eux, le contrebandier, un peu amoché, mais sexy et grand… très grand ( si, si, c’est important, assez pour qu’Aida en soit toute éblouie pendant les trente premières pages) va faire appel à Aida, une vraie médium qui a la capacité de voir les âmes des trépasser et de les renvoyer là où ils doivent être.
Une romance qui commence dès les premières pages.
Romance ou plutôt attirance physique dans un premier temps. C’est rapide… très rapide, trop rapide. Tant est si bien que dès les premières pages, Aida ne peut s’empêcher de se demander si tout chez Winter est proportionnel à sa grande taille et que le contrebandier s’interroge sérieusement sur l’emplacement hypothétique de taches de rousseur entre les cuisses de la médium… Et voilà une des raisons qui m’ont fait passer un bon moment. L’accumulation de clichés, de comparaisons des plus cocasses, une traduction canadienne pas toujours heureuse m’ont fait rire plus d’une fois et fait oublier que ce n’était pas censé être un roman comique. Et oui, quand l’héroïne se demande où elle peut coller ses jambes tant le type est « large de partout », j’ai plein d’images qui me viennent en tête, mais aucune n’est érotique.
La romance entre Aida et Winter ne m’a donc pas emballée. En lisant le résumé qui parle de démons intérieurs que les personnages doivent exorcisés, je ne m’attendais pas à quelque chose de très original. Finalement, j’ai eu raison. Bien sûr, les deux héros ont des « traumatismes » qui les empêchent pendant quelques pages de se laisser aller, mais ces ombres du passé sont, somme toute, classiques et l’exploitation qui en est faite à la fin est assez prévisible.
Un peu de fantastique quand même.
Malheureusement, (pour moi, pas pour les fans de romance), l’enquête surnaturelle est, elle, très longue à se mettre en place. Comme il s’agit d’un tome 1, la relation entre les héros est centrale et pendant une bonne partie du roman le mystère sur cette malédiction lancée peine à accrocher le lecteur. Winter et Aida vont de piste en piste dont le but, dans un premier, est surtout d’en savoir davantage sur Winter. On visite ainsi les bas-fond de San Francisco et le quartier Chinois. De temps à autre, un fantôme apparait à Winter, histoire de lui rappeler qu’il n’est pas là uniquement pour mettre Aida dans son lit, mais l’essentiel de l’intrigue fantastique se déroule surtout dans le dernier tiers du livre.
En définitive, l’intrigue de ce roman n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Trop de clichés pour la romance, pas assez de suspense dans l’intrigue fantastique et une traduction qui est parfois risible. Cela dit, je ne peux pas dire que j’ai détesté parce qu’au second degré, certaines scènes sont vraiment cocasses et le cadre de l’histoire ( les années 20, San Francisco, la magie…) est sympathique.