Son talent littéraire est découvert en 1956, dans son premier livre Let Us Compare Mythologies, révélé ensuite en musique en 1967, par son premier album Songs of Leonard Cohen (incluant les classiques Suzanne et So Long Marianne). L'album est rapidement acclamé et Cohen est consacré dès lors comme un grand talent, poète, écrivain, auteur compositeur.
Je ne le découvre que sur le tard, vers 1992, à l'âge de 25 ans (le mien), tout-à-fait prête à me saouler goulûment de son 6 ou 7e album I'm Your Man, le CD jouant en boucle dans la stéréo, apprenant ses mélodies et paroles par coeur, souvent m'étouffant d'émotions et ivre de la grande beauté de ses chansons. Ma préférée d'alors : Take This Waltz. Depuis, j'ai exploré le reste de son répertoire et suis toujours sous le charme de l'ensemble de son oeuvre.
Hier, il a gratifié un public reconnaissant de 3 heures de pure magie, beauté, simplicité, passion, humour, générosité, justesse, sincérité, humilité, plaisir.
Quand l'art s'élève à ce niveau, c'est divin!
Monsieur Cohen se représente encore ce soir et demain à la Place-des-Arts. Si vous avez la chance de l'écouter de son vivant (sa formidable voix donne les frissons - elle est encore juste et forte), profitez-en, c'est un moment mémorable que l'on veut prolonger, une communion entre M. Cohen et ses fans, que l'on ne souhaite jamais interrompre. C'est vrai que cela nous fait oublier notre vie à l'extérieur, c'est une énorme séance d'amour et on en ressort le coeur chaud, la larme à l'oeil mais le sourire bien accroché aux lèvres. Merci Monsieur Cohen! Merci!