Bonjour la blogo!
Une review rapide sur l’une de ces sorties de début d’année, un cinquième opus d’une saga que j’adule et qui m’aura presque réconciliée avec le 4e qui était pourri.
Alors, il donne quoi le dernier Underworld? Cliquez, y a pas de spoilers!
Quelque temps après avoir laissé sa fille Eve partir en exil, Selene est toujours la cible des Lycans, persuadés qu’elle détient la clé du sang d’Eve. Le nouveau leader des Lycans, Marius, menace les derniers sanctuaires vampires, et Selene va devoir rapidement faire un choix…
J’avais vraiment détesté le quatrième opus de la saga. Awakening était d’un débile affligeant, que le casting n’arrivait pas à relever (malgré la qualité des nouveaux personnages d’ailleurs). Je n’attendais donc rien de celui-ci sinon une pareille bouse, mais j’ai été agréablement surprise.
Eve étant toujours en train de creuser une cachette quelque part, son personnage a été raboté de l’intrigue, et c’est tant mieux, car elle gâchait totalement le 4e film. Par contre, retour providentiel des personnages de David et Thomas, que j’ai bien plus appréciés dans celui-ci, comme quoi.
Les Lycans sont toujours aussi dégueu et aussi…primaires, qu’avant. Je pense qu’on n’aura plus jamais un Lucian pour les guider, et leurs motivations en deviennent pipi de chat. Affligeant, mais heureusement, ils ne sont pas au centre de l’intrigue.
Cette fois, au centre, nous avons une race de vampires sur le point de s’éteindre, et qui doit faire appel à une paria pour les aider à survivre. Une guerre civile, en soi, vraiment bien amenée. La présence de différents clans renforce d’ailleurs ce sentiment de finalité. Un clan tombe, les autres suivront.
Tuer ou être tué, en somme.
Attention que je n’encense quand même pas le film, bourré d’incohérences, de raccourcis scénaristiques et surtout de caricatures de sentiments qui m’ont franchement dérangée. Selene, depuis le film précédent, n’est plus que l’ombre de la badass que l’on connaissait, et je fais l’impasse sur elle, qui me fait royalement chier.
Paradoxe que l’héroïne soit celle que j’aime le moins.
Les ajouts au casting, du film précédent ou de celui-ci, sont par contre parfaits.
Theo James, j’en suis convaincue, était né pour être vampire. Le look lui va comme un gant, et son personnage est sans aucun doute le mieux construit. Chapeau.
Charles Dance, aka Mufasa, nous sort le grand jeu et la badasserie ultime dans ce film, et j’ai applaudi comme une quiche en le voyant se pointer. Je suis faite de peu de choses…
Lara Pulver, anciennement Clarisse Orsini et Isabella Gisborne, incarne elle la nouvelle venue Semira, une vampire prête à tout pour obtenir le pouvoir et qui ne se résume aucunement à ses tenues sexy (qui sont magnifiques au demeurant).
Son bras droit Varga est interprété par Bradley « Arthur » James, que je revois manier l’épée avec la joie d’une gamine de cinq ans… Artie…
(Tout se résume toujours à Merlin, c’est bien vrai.)
Je citerai aussi Tobias Menzies, salopard comme toujours en Marius; James Faulkner en membre du Conseil Vampire; ou encore Clementine Nicholson dans le rôle de Lena, qu’on peut résumer en ces mots: BAMF Valkyrie.
Bref, Blood Wars est meilleur que son précédent, mais perd encore un peu du feu du premier opus, selon moi inégalable. Finalement il faudrait peut-être nous trouver une parade pour que Viktor revienne à la vie…
Note: 6,25/10 (scénario: 7/10 (quelques bonnes choses, quelques mauvaises) – jeu: 7/10 – BO: 6/10 – Underworld spirit: 5/10)