Première chose : nombreux seront ceux qui seront étonnés par la musique de William Onyeabor. Certes, il s’agit de musique africaine, en ce sens où Onyeabor était avant tout un artiste du Nigeria. Pour autant, et parce qu’il chantait en anglais, on a bel et bien l’impression d’écouter un artiste anglo-saxon, dont le style se fond parfaitement avec celui de ses années d’activité.
Ensuite, il est évident que Onyeabor était tout sauf un suiveur. Bien que l’on puisse entendre ici ou là certaines de ses influences (internationales ou plus locales), il est indéniable que sa musique possède une personnalité propre, au point qu’il ait été à son tour une source d’inspiration pour bon nombre d’artistes d’aujourd’hui : de Damon Albarn à Four Tet, en passant par Devendra Banhart ou Caribou.
Enfin, ne vous laissez pas avoir par la longueur des morceaux, qui dépassent allègrement les sept minutes (ici, huit des neufs morceaux durent entre sept et onze minutes !
En somme, une musique qui, encrée dans les années 60-70, semble toujours aussi efficace en 2017. pour ma part, je retiens en particulier « Atomic bomb » et, surtout, « Fantastic man ». Enfin, je dis ça, les sept autres titres ont tous quelque chose qui vous plaira tout autant, et peut-être plus.
(in heepro.wordpress.com, le 23/02/2017)
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