Les montagnes russes s’en viennent. On risque d’en voir de toutes les couleurs cette année. Amateurs de sensations fortes, attachez votre tuque avec de la broche et ajouter 3 tours de « Duct Tape » ! De multiples vents contraires vont inévitablement nous souffler dans le toupet.
À la fin de 2016, les grands opérateurs de marché ont festoyé la venue d’une nouvelle administration à Washington. L’attention a été polarisée principalement sur les avantages et bénéfices que les grandes corporations pouvaient anticiper des mesures économiques des politiques de Trump. Les infrastructures et groupes liés à la construction de grands chantiers, les banques, les technos, les pharmas et autres multinationales ayant des milliards à l’étranger se trouveront possiblement favorisés par les ambitions de Trump.
Depuis le 9 novembre, on prenait ses coups de gueule et ses tweets plutôt comme du divertissement, et la bourse montait. Mais là, ses premiers jours à la présidence sont carrément chaotiques et n’amusent plus. Les grandes sociétés les plus prospères ont vite déchanté devant son décret limitant l’immigration. Elles n’accepteront jamais qu’on puisse restreindre la mobilité de leur personnel et l’embauche. La nomination de l’extrémiste de droite Stephen Bannon à la sécurité nationale et le congédiement de la ministre de la Justice, Sally Yates plonge carrément le gouvernement américain en crise politique. On ne rit pas.
Le Dow Jones en baisse de 4000 points?
Le USA Today croit possible que les indices puissent subir une dégelée de 15 à 30%. Ouch. Si l’indice phare de New York, le vénérable Dow Jones décrochait de 20%, ça lui ferait une culbute de 4000 points.
Les mesures de Trump favorisant presque toute une montée de l’inflation, ça augure mal pour les obligations. Les refuges se font ainsi de plus en plus rares. Il existe une seule issue possible; ayez une répartition d’actifs stratégique et réfléchie. Si vous n’aviez pas de plan financier et de politique de placement bien définie, n’achetez pas de produits financiers supplémentaires.
Le temps n’est pas propice du tout à la gestion passive. Acheter les indices ne sera pas de grande utilité. Les S&P500, Dow, MSCI, Nasdaq et TSX se vendent à des multiples nettement exagérés. Conservez vos cotisations REER et CELI en liquidité en attendant d’avoir votre plan en main.
Une fois que votre horizon d’investissement et votre profil d’épargnant seront bien arrimés à vos projets et objectifs, vous pourrez investir votre liquidité. Pensez à la gestion active. Elle limitera vos baisses temporaires lors des secousses à la baisse. Avec le soutien de bons gestionnaires qui sortent des sentiers habituels, vous pourriez peut-être faire des gains en 2017. Rien n’est moins sûr.
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