Je ne me suis pas précipitée à l’exposition de François Lepoivre. je savais ce que j’allais voir, connaissant cet artiste depuis longtemps. Et en effet, rien de nouveau; [ce qui n’est pas forcément une critique sous ma plume]. Et, contrairement à ce qu’il affirme (« ma patte, c’est de ne pas en avoir »), on reconnaît son coup de patte, surtout en sculpture. Jusqu’au 10 mars, à « L’Entrée Libre » de la Caisse d’Epargne du Rd Point de la Nation, Dijon. 8h30-12h; 13h30-17h30. Fermé samedi dimanche.
Impression générale: vie et enthousiasme. François Lepoivre a le geste artistique jouissif. Il ne se pose pas de question, et nous non plus par la même occasion. Il est dans la recherche plastique, dans le plaisir d’expérimenter, dans la découverte progressive du monde de l’art.
Côté tableaux, un peu de tout. Huile, acrylique, gouache, encre… Le bonheur de tracer sur papier. D’y lancer des formes, des couleurs, des traits, des superpositions. Beaucoup de figuratif, mais quelques investigations dans l’abstrait. Certains monotypes sont intéressants. Tout cela est agréable. Mais, un peu comme du Strauss, opposé à Bach, par exemple.
Côté sculptures, on aborde quelque chose de plus personnel, me semble-t-il.