Ransom Rigg (scénario) et Cassandra Jean (dessin)
Bayard - 2014
Résumé : Adaptation du roman éponyme de Ransom Riggs.
Fils unique, destiné à reprendre la pharmacie de ses parents, ado indolent et sans passion... Jacob mène une vie monotone. Son grand-père lui raconte depuis qu'il est petit des histoires merveilleuses : un orphelinat abrite sur une île mystérieuses des enfants aux talents extraordinaires... Même si Jacob a parfois eu envie d'y croire, il est lucide : le vieil homme n'a plus toute sa tête. Mais un jour, Jacob retrouve Grand-Père dans le jardin, une horrible blessure au ventre...
Mon avis : Je n'ai pas encore lu le roman. Et j'ai commencé par voir le film de Tim Burton, datant de 2016. J'ai donc ensuite lu la bande dessinée et j'y ai trouvé quelques différences avec l'adaptation cinématographique. Les avis sur Internet disent que la BD est fidèle au roman, et cela parait normal car c'est l'auteur du roman lui-même qui est le scénariste de la BD, mais qu'il existe quelques changements entre les écrits et le visuel, j'en reparlerai plus bas.
L'histoire, fantastique, est très intéressante et nous plonge dans les réflexions personnelles du héros, qui souhaite vérifier les dires de son grand-père défunt, qui lui avait raconté des histoires merveilleuses d'enfants particuliers. Jacob les retrouve au Pays de Galle, en pleine seconde guerre mondiale. L'action est très présente dans la bande dessinée et les coups de crayon vont dans ce sens ne laissant peu de place à l'émotion. Le style est inspiré des mangas (trait du cayon, onomatopées, décors épurés et disposition des cases). La coloration est parfois noire et blanche ou teintée de camaïeu de rouge et de bleu.
Parlons des différences maintenant : la première déjà concerne les personnages. Les dons d'Emma et Olive ont été inversés dans le film, sûrement pour de meilleurs effets cinématographiques. Le psy de Jacob, homme dans les livres, est une femme dans le film. Miss Peregrine, quant à elle, a bien rajeuni à l'écran. Enfin, le film est moins sombre, plus coloré que l'univers littéraire (par exemple, la seconde guerre mondiale est moins présente), et les photos moins importantes.
Dans l'ensemble, une très belle découverte, que ça soit l'oeuvre cinématographique ou l'oeuvre littéraire. Maintenant, je me dois de lire le roman !
Défis numéros 9, 10, 17