Grande fut ma joie et surtout un immense plaisir de retrouver ce beau et si grand poème. Je l’ai découvert en 93 alors que j’étais en classe de 5ème au lycée moderne de Ferké dans le nord de la Côte d’Ivoire. C’est un chef-d’œuvre assez riche tant par sa forme que par son contenu qui prône le retour aux sources en foulant au pied l’assimilation de la civilisation occidentale. Guy rejoint l’historien emblématique burkinabé qui disait et je cite « le plus grand malheur pour l’Afrique, c’est le fait pour certaines individualités de se méconnaître, j’ai décidé de défendre la culture africaine, notre culture, ma culture ». Je continue de le partager avec des amis et bien des fois, il m’ arrive de le réciter quand je me retrouve seul. Je me rappelle l’avoir récité avec brio et obtenu la note de 16/20 en 5ème.
Grand chapeau à Guy Tirolien et que ton oeuvre ne soit pas lettre morte mais aiguise plutôt l’appétit des générations à venir.
Jacques DELAURE
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Je crois que le soleil est un œuf de lumière pondu par la nuit que la prière retombe en pluie de fruits dans la corbeille des mains offertes.