Se retrouver devant une vague immense, comme un monument, prête a nous dévorer d'un seul coup.
Faire face à une beauté subjuguante, une force effrayante, une puissance architecturale.
Traverser des tumultes de violons et de tambours se mêlant aux nappes infinies de piano au gré des creux et des courant venu des fonds des océans.
S'engouffrer dans les symphonies sillonnant entre les veines rocheuses dans une exaltation abyssale.
En ressortir transi de bien-être, épanoui, radieux à l'image de ce disque.
" J'espère avoir retenu ainsi le chant de la mer et des oiseaux, l'aube et le jardin, subconsciemment présents, accomplissant leur tâche souterraine... Ce pourrait être des îlots de lumière, des îles dans le courant que j'essaie de représenter ; la vie elle-même qui s'écoule. "
Force est de constater que Max Richter a pris les écrits de Virginia Woolf à la lettre.
Un hommage poignant et majestueux à l'oeuvre de cette grande femme de lettres.