The Good Fight // Saison 1. Episode 1. Inauguration (Pilot).
CBS a décidé de lancer The Good Fight, spin off de The Good Wife afin de lancer sa nouvelle plateforme de streaming type Netflix (avant de lancer la nouvelle série Star Trek en mai prochain). L’idée de produire un spin off de The Good Wife était bonne mais j’avais tout de même peur que l’on perde un peu de ce qui faisait le sel de la série mère. Par chance, The Good Fight est une nouvelle opportunité de raconter l’histoire de Diane Lockhart et accessoirement Lucca Quinn dans de nouvelles aventures. Diane a perdu tout ce qu’elle connaissait mais elle n’a pas dit son dernier mot. Après les histoires d’Alicia (que The Good Fight s’efforce de ne pas utilisée), la série s’ouvre sur Diane regardant Trump prêter serment. The Good Wife a toujours été très proche de l’actualité et The Good Fight décide de prouver que cela ne risque pas de changer. Tout cela est plutôt rassurant. On entre en terrain connu mais avec une porte d’entrée différente. Le cas de la semaine reste intéressant pour sa façon de mettre les personnages dans des situations différentes. Si il y a encore quelques ajustements à faire et que cet épisode ne sert que d’introduction à ce nouvel univers, The Good Fight fonctionne surtout dans sa façon d’utiliser les personnages que l’on connaît. On n’a pas l’impression d’avoir quitté The Good Wife même si The Good Fight ne veut pas vraiment lui ressembler pour autant.
Diane Lockhart et Lucca Quinn, à la tête d'un nouveau cabinet...
Si Diane s’avère être un personnage important de l’histoire, ce premier épisode choisit de se concentrer étonnamment sur Lucca Quinn et Maia. Le résultat est assez soigné, notamment dans la cour de justice où les deux femmes parviennent à prouver qu’elles sont nécessaires. L’affaire de la semaine permet de développer les personnages et notamment Maia que l’on a l’occasion d’apprendre en connaître en même temps que le nouvel univers que The Good Fight cherche à nous présenter. Un spin off n’est pas toujours facile à faire, surtout quand il se fait dans le prolongement d’une série arrivée. Lucca brille tout au long de l’épisode, permettant de faire vivre aussi toujours plus le côté très féministe de cette nouvelle série. Si The Good Wife était le combat d’une femme pour justement ne pas être la bonne femme derrière son mari, The Good Fight sera différente et propose de se poser sur le combat des femmes dans le monde actuel. L’inauguration de ce spin off se fait donc à la façon dont les King ont toujours travaillés. On retrouve leur patte de partout, même si The Good Fight est plus différente de The Good Wife que BrainDead ne l’était. Tout ce que Diane avait bâti pour son futur : sa retraite, sa maison de rêve en Provence, son héritage, tout cela a disparu en un clin d’oeil. Et elle doit alors tout reconstruire.
L’idée est bien exploitée car The Good Fight ne cherche pas à mettre Diane trop en avant et à en faire une héroïne. C’est un personnage important mais qui a la même place que les autres, comme Lucca notamment. Maia, la nouvelle avocate, apparaît un peu comme la Alicia Florrick de The Good Fight mais différemment. Si sa vie est rythmée par le scandale (la sex-tape), elle n’en reste pas moins une femme d’un aplomb légèrement différent d’Alicia.
Note : 9/10. En bref, une belle entrée en matière.