Le scénario nous met aux commandes de deux ados jumeaux - Lann et Reynn - qui vivaient peinards dans leur petite bourgade jusqu'à l'apparition d'un étrange individu qui les sort d'un rêve éveillé. Sans souvenirs de leur vie d'avant, ils sont invités à parcourir le monde de Grymoire dans le but d'y trouver trace de leurs parents, tout en collectant les âmes de monstres - appelés myrages - qui les aideront aux combats. Une route semée de villages et donjons, futurs alliés et puissants boss, et bien sûr de bestioles à combattre, collectionner et faire évoluer. Ce dernier point - vu aussi dans Shin Megami Tensei, Ni no Kuni ou autre Dragon Quest Monsters - permet de bâtir la meilleur équipe possible à l'entrée d'un donjon, en fonction de la particularité de celui-ci (emmener des myrages d'eau dans un volcan est une excellente idée par exemple).
Les combats s'effectuent au tour par tour (temps réel ou pas, au joueur de décider) et se déclenchent aléatoirement (pas de monstres sur la map). On contrôle notre équipe de deux persos, ceux-ci étant accompagnés par deux myrages de leur choix; chaque groupe formant une pyramide composée des trois éléments Petit, Moyen et Grand. Et pour nous donner encore plus de possibilités, Lann et Reynn peuvent à tout moment hors-combat passer de leur forme normale (soit moyenne) à celle mini des habitants du monde de Grymoire (soit petite), permettant alors d'autres combinaisons de combat. Chaque combat gagné apporte son lot de points d'expérience, les héros et monstres montent en niveaux, ces derniers se voyant alors de nouvelles capacités devenir disponibles sur un sphérier façon FF X; système simple et très plaisant.
Si l'histoire est on ne peut plus linéaire, on peut trouver sur notre route de nombreux portails pour nous ramener au lieu d'origine des jumeaux, le coteau des Neuf-Fresnais, où des missions optionnelles deviennent accessibles. Quant au scénario, il nous emmène à la rencontre comme je l'ai dit plus haut de nombreux persos emblématiques de la série, tels Yuna, le Guerrier de la Lumière, Quistis, etc... certains devenant même les invocations du jeu; ah, voir Séphiroth balancer sa super attaque sur la musique One Winged Angel, quel kiff!!!
Accessible, riche en collectionnite, à l'histoire agréable sans être prise de tête, avec un système de combat largement maléable et doté d'une jolie durée de vie, World of Final Fantasy se révèle être bien plus qu'un met à donner aux seuls fans: un vrai Final Fantasy, très différent de l'autre génial FF XV, mais un très bon jeu à ne pas négliger.